Tegucigalpa, 27 janvier (Prensa Latina) La première femme élue présidente du Honduras, Xiomara Castro, prêtera serment jeudi, entourée de 26 000 personnalités importantes du monde entier, au sein d’une crise politique déchaînée par la mise en place de deux conseils d’administration au Congrès national.
La dispute pour le poste le plus élevé de l’organe législatif, à quelques jours de la cérémonie d’investiture, ne permet pas de savoir clairement qui sera l’autorité chargée de faire la promesse de la loi depuis le stade de Tegucigalpa et avec le drapeau turquoise, la couleur établie en 1866.
Le président a répudié la nomination de Jorge Cálix, ancien député du Partido Libertad y Refundación (Libre), considéré comme un traître du fait d’avoir manqué de respect à l’accord signé avec l’organisation politique Salvador de Honduras (PSH), avant les élections générales.
Cependant, bien qu’il ait accepté la motion en faveur du député PSH Luis Redondo comme président de ce pouvoir d’État et qu’il l’ait invité sur son profil de médias sociaux à la cérémonie de prestation de serment le 27 janvier, on ne sait toujours pas qui prêtera serment au vainqueur de l’élection.
Parmi les particularités de l’événement, les experts soulignent la présence de la vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, car le pays n’a pas reçu de haut responsable de Washington depuis 1986, lorsque George Bush, alors vice-président de la nation nordiste, avait assisté à l’investiture de José Azcona.
C’est la première fois dans l’ère démocratique, en quatre décennies et dix gouvernements, qu’une personnalité de ce niveau n’appartient pas au Parti national ou au Parti libéral, mais à Libre, une organisation formée après le coup d’État contre Manuel Zelaya le 28 juin 2009.
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