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La Russie nie l’idée d’une guerre avec l’Ukraine

Moscou, 27 janvier (Prensa Latina) La Russie considère l’idée d’une guerre avec l’Ukraine comme inacceptable et estime que, sans la soi-disant aide occidentale, le conflit aurait été résolu depuis longtemps, selon le porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères local, Alexei Zaitsev.

Il a noté que « les relations entre son pays et l’Ukraine continuent de se détériorer en raison de la politique de confrontation de Kiev avec Moscou. « Il n’y a pratiquement aucun contact politique, et la coopération interparlementaire et interrégionale a été réduite ».

Dans un entretien à la presse il a expliqué que la Russie observait un certain calme sur la ligne de contact dans le Donbass, où le nombre de violations du cessez-le-feu a diminué par rapport aux premières semaines de janvier, une situation également confirmée par l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.

Zaitsev a dénoncé le fait que les déclarations du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, sur la possibilité d’accroître la présence militaire du bloc en Europe orientale, créent un contexte défavorable aux négociations sur les garanties de sécurité.

Il a souligné qu’une telle décision confirmait que « renforcer la position de négociation par des capacités militaires est devenu la pratique courante de l’OTAN » et a repris l’appel de la Russie à retirer ses forces des pays voisins afin de réduire les tensions militaires en Europe.

« C’est ce que nous demandons, c’est l’un des points forts de nos propositions à l’OTAN sur les garanties de sécurité », a-t-il souligné.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré jeudi que la réponse des États-Unis ne contenait pas de « réaction positive » à l’un des points clés des propositions de Moscou : la non-expansion de l’OTAN à l’est et le non-déploiement d’armes de frappe susceptibles de menacer la Russie.

Il a souligné que ce serait au président russe Vladimir Poutine de décider des mesures à prendre par son pays face aux réponses de Washington et de l’OTAN.

jcc/mem/mml

 
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