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Des eurodéputés dénoncent l’impact du blocus imposé à Cuba sur leur travail

Bruxelles, le 28 janvier (Prensa Latina) Des membres du Parlement européen ont dénoncé aujourd’hui l’impact du blocus nord-américain contre Cuba et sa portée extraterritoriale sur les travaux de cette institution, ce après les obstacles rencontrés par une délégation du groupe de La Gauche européenne pour se rendre sur l’île.

Dans une lettre adressée à la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, et au haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Josep Borrell, 11 députés européens ont précisé que l’agence de voyages CWT, fournisseur officiel de services au Parlement européen, a refusé de leur vendre des billets pour un voyage de travail à Cuba.

Les parlementaires ont déclaré que ce refus était dû au fait que l’entité en question appartenait à une société nord-américaine, alors que les États-Unis imposent à la nation caribéenne un siège économique, commercial et financier comportant des éléments extraterritoriaux comme la loi Helms-Burton.

Cette action montre une facette supplémentaire du blocus criminel imposé depuis plus de soixante ans, et qui demeure une mesure coercitive inacceptable contre un État souverain, prise unilatéralement et à valeur extra-territoriale, en violation flagrante des principes de la charte de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et du droit international, ont-ils souligné.

La lettre, également adressée au président du Conseil européen, Charles Michel, et au secrétaire général du Parlement, Klaus Welle, rappelle la recrudescence de l’agressivité de Washington envers la nation antillaise sous l’administration de Donald Trump (2017-2021)Un comportement qu’ils ont qualifié de brutal.

À cet égard, ils ont rejeté le renforcement du blocus en pleine pandémie de la Covid-19 et le maintien de ces mesures par le successeur de Trump à la Maison Blanche, Joe Biden. Les députés ont reconnu qu’en dépit de l’intensification du siège, l’île a offert une aide médicale dans le monde, y compris à des pays européens, face à la Covid-19.

C’est dans ce contexte, près de deux ans après l’irruption de la pandémie, qu’une délégation de La Gauche au Parlement européen se rendra à Cuba du 31 de ce mois au 5 février pour évaluer les conséquences néfastes du blocus, qui limite les droits du peuple cubain, ont-ils précisé.

Manu Pineda, Pernando Barrena, Maria Eugenia Rodriguez, Sira Rego (Espagne), Sandra Pereira (Portugal), Martin Schirdewan (Allemagne), Kostas Arvanitis, Elena Kountoura (Grèce), Marc Botenga (Belgique), Leila Chaibi (France) et Giorgos Georgiou (Chypre) ont signé la missive, dans laquelle ils ont demandé à l’UE de condamner ce blocus imposé à Cuba.

L’UE et ses États membres doivent adopter une position claire condamnant la politique d’ingérence et d’agression des États-Unis à l’encontre de Cuba, et exiger la fin du blocus qui porte atteinte à sa souveraineté et affecte notamment l’accès à la santé, à l’éducation et à l’alimentation, ont-ils réclamé.

Les parlementaires ont insisté sur le fait que les relations du bloc européen de 27 pays avec la plus grande des Antilles doivent se fonder sur le respect de la Charte des Nations Unies, du droit international et du principe de la souveraineté des peuples.

Il est de notre devoir de rechercher la voie du dialogue et de la coopération, et non celle de l’ingérence et de l’agression, ont manifesté les signataires, qui ont finalement choisi une autre voie pour obtenir les billets pour leur voyage officiel sur l’île.

peo/gaz/wmr 

 
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