Bogota, 28 janvier (Prensa Latina) Les garants de Cuba et de la Norvège de l’Accord de paix en Colombie ont demandé aujourd’hui de respecter ce qui a été convenu pour que, par des mesures réellement efficaces, le nombre alarmant d’assassinats d’anciens guérilleros cesse de croitre et que leurs droits soient garantis.
Dans une déclaration conjointe signée par Eugenio Martinez, directeur général de l’Amérique latine et des Caraïbes au Ministère des Affaires étrangères de Cuba, et Jan Otto Brodholt, représentant spécial du Royaume de Norvège, un appel a été lancé par les deux pays garants à la suite d’une décision récente de la Cour constitutionnelle de Colombie concernant l’insécurité dont souffrent les anciens combattants.
Hier soir, la Chambre plénière de la Cour constitutionnelle de Colombie a déclaré l’État d’affaires inconstitutionnelles en raison du faible niveau de respect et de mise en œuvre du volet des garanties de sécurité en faveur des ex-membres des Forces armées révolutionnaires de Colombie-Armée du peuple (FARC-EP), dissoutes depuis l’Accord de paix.
À cet égard, les deux parties ont lancé un appel pour éviter de nouveaux assassinats d’ex-guérilleros, « conformément à la demande de la Cour constitutionnelle », a communiqué l’ambassade de Norvège en Colombie, par le biais de son profil sur Twitter.
Selon l’Observatoire des droits de l’Homme et des conflits de l’Institut d’études pour le développement et la paix, 48 anciens guérilleros des anciennes FARC-EP, réintégrés à la vie civile, ont été assassinés en 2021, et 299 depuis la signature de l’Accord en septembre 2016.
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