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L’inflation a marqué les grandes économies latino-américaines en 2021

Santiago du Chili, 30 janvier (Prensa Latina) Les plus grandes économies d’Amérique latine ont clôturé 2021 avec une hausse des prix plus forte que prévue en raison des facteurs climatiques, politiques, sociaux et liés au commerce international, ont assuré aujourd’hui des sources spécialisées. 

La Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (Cepal) a publié sur son site Web une inflation globale de 7,2 pour cent pour la région en 2021, sans compter les pays connaissant une hausse des prix chronique comme l’Argentine, Haïti, le Suriname et le Venezuela.

Dans son rapport préliminaire sur les économies de la région, elle affirme que la pandémie de Covid-19 a causé des dommages durables à la croissance de ces celles-ci dans une grande partie de la région, fait aggravé par les problèmes structurels qu’elles connaîssent depuis avant la crise, comme le faible investissement, la faible productivité et le travail informel.

Le Brésil, le Mexique, le Chili et la Colombie ont enregistré un comportement inflationniste supérieur au plafond de la fourchette cible des banques centrales, tandis qu’en Argentine et au Venezuela, les facteurs structurels antérieurs à la crise sanitaire ont continué, ajoute la Cepal.

Les autres pays de la région ont également affiché une tendance à la hausse, l’Uruguay (7,96 pour cent) et le Guatemala (3,07 pour cent), étant les seuls à avoir enregistré une baisse par rapport à 2020. 

Cette augmentation générale des prix à la consommation est plus de deux fois supérieure à la hausse de 2020.

De nombreux analystes s’attendaient à ce que l’inflation et les pressions inflationnistes soient temporaires, en grande partie attribuables à des problèmes d’offre plutôt qu’à la demande, mais les pressions inflationnistes persistent, les prix continuent d’augmenter, a noté la secrétaire exécutive de la Cepal, Alicia Bárcena.

Pour 2022, Barcena a pris en compte cinq risques : le ralentissement de la croissance économique, les pressions inflationnistes, l’augmentation des taux d’intérêt, les dépréciations des taux de change et la possible détérioration des notations de crédit.

peo/jha/crc 

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