Washington, 31 janvier (Prensa Latina) Le quotidien nord-américain de gauche People’s World a dénoncé le fait que la Maison Blanche allouait des millions de dollars à la compilation de mauvaises nouvelles sur Cuba et à leur diffusion à l’intérieur du pays.
Selon l’article, Washington donne de l’argent à un groupe d’institutions pour qu’elles le transmettent à l’opposition cubaine, réelle ou imaginaire, tant dans la nation caribéenne aussi bien que dans d’autres pays.
Le journaliste et analyste politique W. T. Whitney Jr, dans un article publié dans les médias, explique que « les destinataires trouvent ou conçoivent des informations défavorables à l’image de Cuba et les diffusent.
Ceux-ci sont en premier lieu associés aux plaintes des Cubains concernant les pénuries, la bureaucratie, les bas salaires et la vie au milieu de la pandémie de Covid-19.
Les groupes qui transfèrent de l’argent des Etats-Unis vers des sujets mécontents à Cuba et ailleurs sont la clé de cette opération criminelle, soutenue par la loi Helms-Burton de 1996, a expliqué l’activiste et défenseur de l’île des Caraïbes.
L’ingérence dans la conduite des affaires intérieures de Cuba, a commenté l’analyste, « viole les normes du droit international relatives à la souveraineté nationale ».
Selon Whitney, le National Endowment for Democracy est l’un des deux grands facilitateurs financiers. Fondée en 1983, c’est une organisation non gouvernementale financée exclusivement par le Congrès des Etats-Unis.
Cette fondation se trouve parmi celles qui ont reçu d’importantes sommes d’argent du gouvernement fédéral afin d’intervenir à Cuba en 2020, avec des montants allant de 20 000 à 650 000 dollars.
La liste comprend 42 groupes, dont l’Asociacion Diario de Cuba, l’Institut national démocratique pour les affaires internationales et Cubalex, et le montant total distribué s’élève à 5 millions 77 788 dollars.
L’Agence pour le développement international du département d’État est un autre groupe qui envoie de l’argent à la contre-révolution.
Le 23 octobre 2021, le site « Cuba Money Project », de la journaliste Tracey Eaton, a fait état des décaissements annoncés par l’USAID au cours du mois précédent.
Le montant total accordé à 12 organisations s’élève à six millions 669 mille dollars.
« Washington a utilisé les méthodes les plus grossières pour détruire le gouvernement révolutionnaire, allant des frappes militaires aux bombardements d’hôtels, en passant par la guerre biologique et un blocus économique, commercial et financier sévère. Mais rien n’a eu d’effet.
Le leader historique de la révolution cubaine, Fidel Castro (1926-2016), a un jour offert une caractérisation vivante d’une société socialiste vivant sous l’attaque constante de l’ennemi, a rappelé l’analyste.
« Ils essaient de nous étouffer depuis des décennies, mais ensuite ils nous critiquent pour la façon dont nous essayons de respirer », s’est souvenu Whitney, paraphrasant les mots du défunt dirigeant.
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