La Havane, 1er février (Prensa Latina) Le ministre des Affaires étrangères de Cuba, Bruno Rodriguez, a dénoncé hier le cynisme du gouvernement des États-Unis, qui a déclaré comme priorité de sa politique envers l’île l’aide au peuple caribéen.
Sur son compte Twitter, le ministre a de nouveau rappelé la cruauté et l’illégalité du blocus économique, commercial et financier imposé par Washington il y a plus de 60 ans.
«Jamais ne sera oublié la vile décision de profiter de la pandémie pour augmenter cette sanction économique», a-t-il ajouté sur le réseau social.
À ce sujet, des organisations internationales ont souligné que le siège imposé par les États-Unis à Cuba entrave la mise en œuvre des transformations socio-économiques dans le pays et empêche l’exercice des droits de la population.
C’est ce que reflète le rapport «Un blocus qui nie des droits. Les Cubains et Cubaines parlent », publié par le Centre de recherches de l’économie mondiale, en collaboration avec le Ministère des Affaires étrangères de l’île, la confédération internationale des organisations non gouvernementales (Oxfam), entre autres entités.
Selon ses auteurs, le texte montre que cette politique hostile, intensifiée sous l’administration de Donald Trump avec 243 mesures supplémentaires, affecte directement la population au-delà des indicateurs macroéconomiques.
Elena Gentili, représentante d’Oxfam à Cuba, a répété que le blocus des États-Unis avait de multiples répercussions sur la population, notamment sur les communautés vulnérables, et constituait un obstacle majeur à l’exercice des droits de la société cubaine.
Oxfam a réitéré sa demande au président Joe Biden de reprendre le chemin du dialogue et de tenir les promesses tenues durant sa campagne électorale.
L’organisation a également demandé de retirer Cuba de la liste des pays qui parrainent prétendument le terrorisme, de lever les restrictions aux transactions bancaires et d’éliminer toutes les mesures préjudiciables aux familles des deux nations.
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