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Le peuple nord-américain doit connaître les injustices de Washington envers Cuba

La Havane, 3 février (Prensa Latina) Le président de l’Institut Cubain d’Amitié avec les Peuples (ICAP), Fernando González Llort, a souligné aujourd’hui l’importance pour le peuple des États-Unis de connaître les injustices du gouvernement de Washington envers l’île caribéenne.

Lors d’une transmission conjointe entre Cubavisión International, Prensa Latina, Canal Caribe et Radio Habana Cuba, il a souligné que lorsque le peuple nord-américain sait qu’une injustice est commise, beaucoup s’y opposent.

Selon le président de l’ICAP, une grande partie des étasuniens ignorent encore ce qui se passe avec Cuba et les véritables intentions de Washington concernant l’imposition du blocus économique, commercial et financier contre l’île.

C’est pourquoi tout effort qui contribue à diffuser la réalité dans la plus grande des Antilles, ainsi que le harcèlement de cette nation par les autorités nord-américaines, est si important, a-t-il souligné.

Le gouvernement des États-Unis fait pression sur différents pays et sur de nombreuses entreprises du monde pour qu’elles ne fassent pas d’affaires avec Cuba et infligent des amendes significatives à ceux qui le font, a expliqué González Llort.

De telles mesures montrent qu’il ne s’agit pas d’un embargo, mais qu’il s’agit d’une guerre économique et il est urgent que le peuple nord-américain le sache, a-t-il manifesté.

Washington fait pression pour que les pétroliers n’accostent pas à Cuba, empêche les transactions financières, profite de la pandémie de la Covid-19 pour renforcer les sanctions et rendre la situation sur l’île plus difficile, a-t-il ajouté.

De cette façon, ils veulent asphixier l’économie cubaine et étouffer tout un peuple, a dénoncé l’activiste antiterroriste qui a été emprisonné aux États-Unis pour avoir essayé d’empêcher des actions violentes et de sabotage contre Cuba. 

À un moment donné, a considéré le président de l’ICAP, le Gouvernement nord-américain comprendra que le 3 février 1962, lorsque le président de l’époque, John F. Kennedy a signé le décret qui officialisa le blocus contre Cuba, entrera dans l’histoire comme un jour d’infamie.

Pour Gerardo Hernández Nordelo, coordinateur national des Comités de Défense de la Révolution, Washington impose ce blocus parce qu’ils ne pardonnent pas au peuple cubain d’avoir développé une Révolution pour décider de son propre destin.

Hernández Nordelo a rappelé qu’il était l’un des cinq Cubains qui ont passé 17 ans en prison sur le territoire nord-américain pour avoir défendu Cuba contre le terrorisme et qui, depuis sa naissance, vit dans un pays soumis à un blocus.

Aujourd’hui, le blocus imposé par Washington à l’île des Caraïbes apparaît comme le système de sanctions unilatérales le plus injuste, le plus sévère et le plus long qui soit appliqué à une nation.

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