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Le blocus décrit comme un outil essentiel des États-Unis contre Cuba

La Havane, 4 février (Prensa Latina) L’imposition du blocus économique, commercial et financier à Cuba s’avère aujourd’hui un outil essentiel de la politique des Etats-Unis  envers Cuba dans le but de détruire la Révolution, selon des responsables du ministère des affaires étrangères.

Selon Ismara Vargas, responsable des affaires juridiques et de l’analyse à la direction générale des États-Unis du ministère des affaires étrangères (Minrex), ce siège est devenu un acte de guerre et une agression permanente contre la plus grande des Antilles. 

Lors d’une récente discussion avec des étudiants de l’université de La Havane, il a expliqué que si le blocus a été officiellement décrété le 3 février 1962, son application remonte au moment même du triomphe révolutionnaire de janvier 1959. 

Lors de la réunion, à laquelle ont également participé les spécialistes de Minrex Jorge Luis Cepero et David Ramírez, les personnes présentes ont souligné comment le siège vise à priver le peuple caribéen des ressources nécessaires à la vie et à entraver le développement naturel de l’économie. 

« Cette politique n’est pas un concept abstrait, mais fait référence à une série de lois, de réglementations, de mesures coercitives et de listes arbitraires appliquées impitoyablement par le gouvernement nord-américain »,  d’après  le site web du ministère des affaires étrangères. 

Selon un communiqué de l’Association cubaine des Nations unies (ACNU), le blocus de la Maison Blanche ne respecte pas le droit international et le principe d’égalité souveraine entre les États. Ce dernier vise à renverser le système politique et social que le peuple cubain a décidé pour lui-même, dans le plein exercice de son autodétermination. 

De même, le blocus sape la coopération entre les pays et a un impact très négatif sur la réalisation à Cuba des Objectifs de développement durable adoptés par l’Assemblée générale des Nations Unies, souligne le texte. 

Cet ensemble de mesures coercitives entraîne  des pénuries au sein de la population, porte atteinte à son droit à l’alimentation et à la santé au détriment  de l’ensemble des citoyens, notamment les secteurs les plus vulnérables, tels que les femmes et les filles, souligne le HCR.

La signature par le président de l’époque, John F. Kennedy, de l’ordre exécutif 3447 a formalisé le blocus de Washington contre La Havane qui persiste à ce jour et est considéré comme le principal obstacle au développement de Cuba.

Le siège unilatéral, le plus long de l’histoire contre un pays, a été renforcé pendant le mandat de Donald Trump (2017-2021) avec 243 mesures coercitives toujours en vigueur sous son successeur démocrate, Joe Biden. 

jcc/acl/cgc

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