Kiev, 14 février (Prensa Latina) Le Service de sécurité de l’Ukraine (SBU) a déclaré aujourd’hui que le pays tente de contrer les tentatives de provoquer la panique de manière systémique en diffusant de fausses informations et en déformant la réalité.
« Aujourd’hui, l’espace national d’information connaît un impact sans précédent de ce type », a déclaré le SBU dans un communiqué, qualifiant cette combinaison d’événements de « nouvelle vague puissante de guerre hybride ».
Selon le SBU, il s’agit d’une tentative de semer l’inquiétude dans la société ukrainienne et de saper la confiance dans la capacité de l’État à protéger ses citoyens. Elle ajoute que la panique est encouragée par les médias sociaux.
Le service de renseignement ukrainien a précisé que Kiev analysait différents scénarios possibles, en tenant compte de l’évolution des événements, et a assuré qu’il disposait d’un plan d’action pour chacun d’entre eux.
Le SBU a exhorté les citoyens du pays à rester calmes et à ne pas succomber aux provocations.
Ces derniers jours, les États-Unis, l’Australie, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, le Canada, le Japon et l’Espagne, entre autres pays, ont annoncé l’évacuation d’une partie du personnel et des familles de leurs ambassades et consulats à Kiev.
D’autres pays ont demandé à leurs citoyens de ne pas se rendre en Ukraine dans les jours à venir. Ces décisions ont été décrites par les autorités ukrainiennes comme prématurées et sans raison.
Le président ukrainien Vladimir Zelensky a déclaré que le fait de générer des rumeurs à l’Ouest sur l’inévitabilité d’une guerre en Ukraine était très coûteux pour l’économie ukrainienne.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré samedi par téléphone au secrétaire d’État américain, Antony Blinken, que la campagne de propagande de Washington sur la prétendue agression russe contre l’Ukraine avait des objectifs provocateurs.
Les discours des politiciens, diplomates et médias occidentaux sur les prétendus plans russes contre Kiev se sont multipliés au cours des deux derniers mois, actions dénoncées par Moscou.
Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a qualifié cette stratégie d’escalade vide et infondée des tensions et a souligné que la Russie ne signifie pas une menace pour personne.
D’autre part, il existe la possibilité d’utiliser la prétendue attaque russe comme un argument pour justifier des provocations.
Selon le chef du bureau de presse du Kremlin, les tentatives de résoudre la crise dans le sud-est de l’Ukraine par la force entraîneront de graves conséquences.
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