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Un procès fait preuve de la violence et du vandalisme à la suite des émeutes du 11 juillet à Cuba

La Havane, 14 février (Prensa Latina) Un tribunal à Cuba a jugé 33 manifestants accusés de participer à des actions violentes et de vandalisme ayant eu lieu dans une municipalité de la capitale le 11 et 12 juillet dernier, a diffusé aujourd’hui la presse locale.

D’après le journal télévisé cubain du soir, des experts et des autorités du système judiciaire ont convenu que les événements, qui se sont déroulés dans une zone de la municipalité de 10 de Octubre, étaient au cœur des émeutes.

Les accusés ont montré lors d’un reportage projeté sur le journal en question leur regret d’avoir participé aux actions de désordre publique, de danger et de violence, tandis que des proches des accusés ont attesté la transparence et la légalité du procès.

En effet, des proches des imputés et des victimes de ces événements ont assisté à l’audience du procès  dans laquelle a participé un procureur avec ses assistants, 5 juges et 20 avocats de la défense.

Les experts ont prouvé l’implication de chacun des accusés par le biais de techniques spécialisées et comparatives qui ont permis de localiser dans l’endroit des événements les impliqués, a précisé le journal télévisé.

Selon le reportage, les infractions les plus fréquentes ayant eu lieu dans cette localité de La Havane étaient la sédition, les attentats et les troubles de  l’ordre public.

Que ce soit dans cette audience, où dans n’importe quelle autre tenue à Cuba, aucun mineur de moins de 16 ans n’a été jugé, a mis en évidence l’émission télévisée.

Le Code pénal actuel établit que « la responsabilité pénale est exigible à la personne physique à partir des 16 ans au moment de la commission de l’acte punissable ».

Le procès légal à la suite des émeutes du 11 juillet dernier à Cuba a respecté les garanties des détenus et les lois du pays, ont assuré des autorités du système judiciaire et les proches des arrêtés.

L’un des accusés a assuré qu’il était originaire d’une autre province et qu’il n’a pas pu faire appel à un avocat de la capitale, mais qu’on lui avait procuré un avocat commis d’office, avec qui il a communiqué largement et à qui il a confié son histoire.

De plus, des avocats de la défense ont expliqué au journal en question qu’ils avaient œuvré sans pression avec l’appui du système judiciaire et qu’ils ont toujours pu accéder au détenu et aux preuves recueillies lors des instructions dans le but d’établir une stratégie au tribunal.

Cuba a prouvé que les émeutes étaient le résultat d’un plan élaboré par le gouvernement des États-Unis visant à créer une déstabilisation à un moment où le pays était en train de traverser une situation difficile en raison de la Covid-19 et de la recrudescence du blocus  imposé par Washington.

jcc/ssa/msm/idm

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