Tegucigalpa, 15 février (Prensa Latina) L’ancien président Juan Orlando Hernández (2014-2022), à peine deux semaines après son départ de la magistrature suprême du Honduras, fait face aujourd’hui à une demande d’extradition par la justice des États-Unis qui l’accuse de trafic de substances contrôlées sur son territoire.
Le document envoyé par l’ambassade de Washington à Tegucigalpa signale d’autres délits dont l’ancien mandataire est accusé comme : fabrication et distribution de produits chimiques contrôlés avec l’intention et la connaissance de leur importation illégale aux États-Unis.
De même, le texte impute à l’ancien mandataire la fabrication, le partage et la possession avec l’intention de commercialiser une substance contrôlée à bord d’un avion immatriculé aux États-Unis, et trois autres chefs d’accusation liés à l’utilisation ou au port d’armes à feu, aide ou incitation à son utilisation.
Jusqu’au 27 janvier dernier, Hernandez occupait la présidence du pays centraméricain, bien que des procureurs de New York l’aient impliqué dans des liens avec le trafic de drogue, suite au procès et la condamnation de son frère, l’ancien député Antonio Hernandez.
Le nom de Juan Orlando a été mentionné plus de 100 fois au cours des procès tenus aux États-Unis, l’ancien maire d’El Paraiso, Alexander Ardón, ayant notamment fait allusion à l’argent reçu par l’ancien président pour financer ses campagnes électorales.
Dans des déclarations à la presse, l’ancien directeur des opérations internationales de la Drug Enforcement Administration (DEA, agence des États-Unis de lutte anti-drogue), Mike Vigil, a par ailleurs déclaré que Hernandez serait jugé aux États-Unis en raison de la force des preuves à son encontre.
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