Moscou, 16 février (Prensa Latina) Le ministre russe des Affaires étrangères, Serguéi Lavrov, a attesté aujourd’hui que son pays plaidait pour l’inclusion du Brésil en qualité de membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies (ONU) à la suite de discussions bilatérales dans le format 2+2 .
Ce matin, le chef de la diplomatie du Kremlin a rencontré à Moscou son homologue brésilien, Carlos Franca, et les ministres de la Défense de ce pays de l’Amérique du Sud, Walter Souza Braga, et de la Russie, Serguéi Shoigú.
Lors des communiqués à la presse, Lavrov a mis l’accent sur le fait que la Russie soutenait la candidature du Brésil au Conseil de Sécurité dans le cadre de l’élargissement de la composition de cette organisation par la concession des sièges supplémentaires aux pays en voie de développement de l’Amérique Latine, l’Asie et l’Afrique.
Un autre sujet d’intérêt mentionné du dialogue était que les deux pays avaient convenu de coordonner leurs approches en matière de non-prolifération des armes de destruction massive dans le cadre de la préparation de la Conférence d’examen des États Parties du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).
En outre, Moscou a informé Brasilia des démarches en cours concernant les échanges avec les États-Unis et l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) à propos des garanties juridiques de sécurité à long terme.
Par ailleurs, Shoigú a indiqué que le Brésil « est un partenaire stratégique important de son pays en Amérique Latine ». De ce fait, les pourparlers entre les deux ministres de la Défense contribueront à renforcer la sécurité et la stabilité de la région.
À son avis, la coopération russo-brésilienne dans les sphères militaire et militaro-technique favorise le développement dynamique de leurs rapports, affirmation secondée par Franca, qui a également souligné l’intérêt du Brésil d’accéder aux technologies russes avancées dans le but d’améliorer ses capacités défensives.
D’après lui, une autre priorité de la coopération au plus haut niveau était la cybersécurité et les méthodes pour protéger la confidentialité des données, notamment dans le cyberespace. Le sujet a été abordé ce mercredi lors de la rencontre entre les présidents des deux pays.
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