La Havane, 16 février (Prensa Latina) L’ouverture aujourd’hui d’une section sur le site web de la Nation et de l’Émigration permet aux Cubains vivant à l’étranger de participer à la consultation populaire sur le projet de code de la famille.
Selon Ernesto Soberón, directeur général des affaires consulaires et des Cubains vivant à l’étranger, le modèle sur le portail www.nacionyemigracion.cu avale des commentaires et des propositions de modification du texte.
Il a expliqué qu’afin de tester l’efficacité de la plateforme, des tests ont été menés afin de corroborer que depuis les 123 pays ayant des consulats ou des bureaux à La Havane, il était possible d’accéder au site, que ce soit depuis des ordinateurs ou des appareils mobiles.
Les conditions sont réunies pour un accès facile et les Cubains pourront également examiner le vaste texte du code, qui comporte d’ailleurs un langage technique dont l’analyse et le traitement demandent du temps ».
La source diplomatique a précisé que le statut migratoire de la personne n’avait pas d’importance. La seule validation consiste à vérifier si la personne est cubaine, et les citoyens peuvent écrire autant de fois qu’ils le souhaitent.
Soberón a rappelé qu’un précédent de la participation des émigrés aux processus démocratiques à Cuba se trouve au sein du débat en 2018 sur le projet de Constitution de la République de l’époque.
Il a mentionné que des cubains vivant dans plus de 130 pays ont donné leurs opinions et que 40 % des suggestions reçues ont été incluses dans le texte approuvé par les citoyens en 2019.
« Cuba possède 140 consulats ou bureaux dans 123 pays, ce qui explique les critères de ressortissants cubains dans les territoires où l’île n’a pas de présence diplomatique », a-t-il précisé.
Entre février et avril de cette année, l’État caribéen soumettra le projet de nouveau code à une consultation populaire dans le but d’adapter le cadre juridique actuel de ce pays aux réalités sociales.
La réglementation portera notamment sur des questions telles que le flux de voyageurs et la transnationalité de la famille cubaine.
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