La Havane 17 février (Prensa Latina) Le Ministère des Affaires étrangères de Cuba a dénoncé hier la responsabilité des États-Unis dans les déplacements irréguliers de cubains à travers le Nicaragua et d’autres pays.
Le directeur général des Affaires consulaires et des Résidents cubains à l’étranger de ce ministère, Ernesto Soberón, a signalé lors d’une conférence de presse que le renforcement du blocus économique, commercial et financier imposé par Washington influence ce phénomène migratoire.
Tout comme la fermeture indéfinie des services consulaires à La Havane et l’obligation de se rendre dans des pays tiers pour demander un visa pour les États-Unis encouragent les sorties non conventionnelles du territoire, a-t-il ajouté.
Le fonctionnaire a exprimé que les flux migratoires vers le Nicaragua ne sont pas un cas isolé pour la nation des Caraïbes, puisque d’autres territoires exemptent également l’obligation de visa pour les voyageurs cubains.
Dans certains cas, cette décision répond aux accords signés avec une conception de réciprocité et dans d’autre cas il s’agit d’une décision du Gouvernement récepteur, a-t-il ajouté.
Soberón a signalé que Cuba cherche à garantir les mouvements de voyageurs réglementés, ordonnés et sûrs, pour lesquels des mécanismes de coopération bilatérale doivent être créés.
De même, il est urgent de mettre en ouevre des stratégies pour lutter contre les phénomènes liés à ces déplacements, tels que la traite des êtres humains et le trafic irrégulier, a-t-il précisé.
Le gouvernement cubain soutient un contact systématique en matière migratoire et consulaire avec le Nicaragua, ainsi qu’avec d’autres pays de l’Amérique Latine et les Caraïbes.
En ce qui concerne les mesures adoptées en faveur des cubains qui sont resté bloqués dans d’autres pays à cause de la pandémie de Covid-19, Soberón a expliqué que celles-ci ne seront pas modifiées jusqu’à nouvel ordre.
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