Ramallah, 18 février (Prensa Latina) Le gouvernement palestinien a salué aujourd’hui la décision de l’ONU d’établir une commission chargée de mener une enquête sur les actes israéliens de discrimination raciale à l’égard des habitants de la bande de Gaza et de la Cisjordanie.
Le Ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a loué dans un communiqué la position du Comité des Nations Unies pour l’Élimination de la discrimination raciale de former une équipe de travail destiné à faire la lumière « sur les violations continues et graves de la Convention, et des ses dispositions, de la part d’Israël ».
Ledit ministère a affirmé que le racisme de Tel Aviv contre la population palestinienne viole les principes de basse du droit international et de l’humanité en général.
De même, le communiqué déplore le refus du pays voisin de coopérer avec la commission, composée de cinq experts : Verene Shepherd, Gün Kut, Pansy Tlakula, Chinsung Chung y MichaÅ‚ Balcerzak.
La création de cette commission coïncide avec un autre refus de Tel Aviv : celui de soutenir le travail d’une autre commission spéciale de l’ONU responsable de mener une enquête sur les crimes israéliens lors de l’agression à la bande de Gaza en mai 2021.
Meirav Eilon Shahar, ambassadeur d’Israël auprès de l’ONU et des organisations internationales à Genève, a annoncé la position officielle de son pays sur l’enquête de l’équipe dirigée par la Sud-africaine Navi Pillay, ex-Haut-commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme.
Le Conseil des Droits de l’Homme, avec 29 voix pour, 9 contre et 14 abstentions, a approuvé l’ouverture de l’enquête sur les crimes israéliens dans l’enclave palestinienne, où plus de 250 personnes ont été toués pendant les 11 jours de bombardement au printemps dernier.
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