Téhéran, 18 février (Prensa Latina) L’Iran a contesté aujourd’hui un article de l’agence de presse Reuters à propos de l’accord nucléaire, contenant des données obtenues à partir d’un document supposé auquel ce média aurait eu accès.
L’agence d’information iranienne Nour News, affiliée au Conseil suprême de sécurité nationale du pays persan, a publié un article désavouant la déclaration du média britannique sur « un accord rédigé à Vienne ».
Le texte de Nour News souligne que « le reportage (de Reuters) cible à présenter une fausse image de ce qui se passe dans la capitale autrichienne et à montrer que les parties occidentales ont obtenu d’importantes concessions de la partie iranienne ».
Par ailleurs, l’agence de presse Irna a assuré que « ce n’est pas la première fois que l’agence Reuters publie de fausses informations, citant des sources inconnues, sur les pourparlers en cours à Vienne ».
Irna ajoute qu’ « apparemment, dans le contexte critique actuel, ce ne sera pas le dernier article avec de fausses informations publié au sujet du prétendu « contenu des accords » ».
Le présumé rapport cité par Reuters a été diffusé peu de temps après que le négociateur en chef iranien à Vienne ait révélé que « les pourparlers avaient atteint un point où les délégations devaient prendre les décisions les plus difficiles ».
Lors des sessions précédentes, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Baqeri Kani, a signalé une plus grande possibilité de parvenir à un accord à Vienne entre les équipes de dialogue en charge du pacte nucléaire.
L’Iran a appelé les autres parties concernées à être réalistes, à éviter l’intransigeance et à prendre en considération les leçons tirées des quatre dernières années.
Actuellement, l’Iran progresse dans le huitième cycle de pourparlers avec le G4 + 1, composé du Royaume-Uni, de la France, de la Chine et de la Russie plus l’Allemagne, pays auxquels se joignent indirectement les États-Unis, en raison de leur retrait unilatéral de l’accord en 2018.
Les conversations à Vienne ont pour but l’élimination des sanctions anti-iraniennes et la réactivation de l’accord nucléaire de 2015 , officiellement connu sous le nom de Plan d’action conjoint global.
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