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Evo Morales appel à faire la lumière sur le coup d’État en Bolivie

La Paz, 21 février (Prensa Latina) L’ancien président Evo Morales a appelé aujourd’hui à respecter la revendication populaire de mémoire et de justice et à établir la vérité sur le coup d’État survenu en Bolivie en novembre 2019.

Écoutez le cri du peuple et, au nom de la démocratie que vous prétendez défendre, contribuez à la clarification du coup d’État qui a déjà été admis par des militaires. Les hiérarchies de l’Église devraient être aux côtés des humbles, a affirmé dans un tweet le leader du Mouvement vers le Socialisme (MAS).

Morales a critiqué dans un autre message publié sur son compte Twitter l’ « oligarchique de l’Église catholique », les journaux Página Siete et El Deber, ainsi que les chaînes Red Uno et Unitel qui mènent une campagne en faveur de l’impunité de l’ex-mandataire de facto Jeanine Áñez.

L’ancienne présidente non élue est emprisonnée dans l’attente de deux procès, l’un pour la manière inconstitutionnelle dont elle est arrivée à la présidence et l’autre pour la répression qu’elle a ordonnée après avoir assumé de facto la première magistrature du pays, qui a fait près de 40 morts et des centaines de blessés.

Dans ce contexte, Áñez fait une grève de la faim depuis 13 jours, tandis que les médias mentionnés par Morales mènent une vigoureuse campagne en sa faveur.

« Ma requête au sommet oligarchique de l’Église et à quatre médias, Página Siete, El Deber, Red Uno y Unitel : pour le respect des droits de l’Homme et de la vie, défendez les victimes des massacres, des persécutions et des tortures du coup d’État et non des assassins », a déclaré Morales sur le réseau social. 

Dans un autre texte, le chef du MAS a remercié le rapporteur des Nations Unies (ONU) sur l’indépendance des juges et des procureurs, Diego Garcia-Sayán, d’avoir entendu des représentants des victimes « des massacres, exécutions extrajudiciaires, tortures, détentions illégales et persécutions » commis pendant le gouvernement de facto.

Le leader indigène a averti que les auteurs de ces crimes prétendent maintenant souffrir « de violations inexistantes de leurs droits ». 

À ce sujet, l’ancien représentant de l’ONU pour les droits de l’Homme en Bolivie, Denis Racicot, a déclaré ce lundi que l’ancienne présidente de facto ne pouvait pas bénéficier de privilèges dans les procédures à son encontre car elle n’a pas respecté les règles en 2019.

« Pour avoir des privilèges légaux, il faut respecter la loi. C’est essentiel », a conclu l’expert.

peo/gaz/jpm

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