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Le blocus a accru les obstacles aux opérations bancaires cubaines

La Havane, 24 février (Prensa Latina) L’escalade du blocus étasunien contre Cuba a conduit à plus de 850 actions au cours des trois dernières années pour empêcher les opérations avec les banques étrangères, a précisé jeudi un cadre de la Banque centrale de Cuba (BCC). 

Lors d’un communiqué adressé à Prensa Latina, le responsable des relations internationales et du protocole de la BCC Juan Jorge Galego a dit qu’au cours de la période comprise entre 2019-2020 et 2021, cette politique hostile avait entravé les négociations et les échanges avec les entités émettrices de toutes les régions, ce qui a augmenté les coûts des transactions.

Il a de même  notifié que ces mesures avaient été appliquées dans un scénario très complexe, caractérisé par l’impact de la pandémie de Covid-19, au cœur duquel une partie importante de ces actions étaient associées à l’acquisition de médicaments, de matières premières et d’autres ressources destiné au secteur de la santé, ainsi que de nourriture pour la population.

Galego a souligné qu’un autre aspect du siège économique cubain était  la restriction de l’emploi du dollar américain dans les transactions commerciales et financières, y compris l’impossibilité des citoyens cubains vivant à l’étranger d’ouvrir un compte bancaire dans le pays où ils se trouvent. De même, Cuba a été contraint d’interdire temporairement les dépôts en espèces dans cette monnaie dans ses institutions bancaires et financières à partir de juin 2021, en réponse aux obstacles du blocus à son exportation.

Le dirigeant de la BCC a noté que le système bancaire et financier continuait d’être l’une des principales cibles des mesures agressives du gouvernement des Etats-Unis, visant à renforcer le blocus, aggravé après l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche.

Il a toutefois dit que, sous l’administration de Barack Obama, l’aspect particulier était les amendes importantes appliquées aux banques étrangères pour leurs opérations avec des pays sanctionnés par l’Office of Foreign Assets Control (OFAC), dont Cuba.

Parmi les personnes sanctionnées figurent le Crédit Suisse (Suisse), la banque HSBC (Angleterre), la banque ING (Pays-Bas), les banques françaises BNP Paribas et Société Générale et la Commenrzbank AG (Allemagne), qui ont toutes payé des sommes considérables et ont mis fin à leurs opérations avec Cuba.

jcc/mem/crc

 
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