Washington, 9 mars (Prensa Latina) La sous-secrétaire d’État nord-américaine, Victoria Nuland, a reconnu aujourd’hui l’existence de laboratoires en Ukraine où, selon la Russie, Washington développait un programme d’armes biologiques financé par le Pentagone.
Lors d’une audience devant le comité des Affaires étrangères du Sénat, la fonctionnaire a réfuté les accusations de Moscou et les a qualifiées de «technique russe classique pour blâmer les autres pour ce qu’ils ont l’intention de faire eux-mêmes».
Nuland a estimé que les forces russes pourraient essayer de prendre le contrôle de ces installations et c’est pourquoi les États-Unis travaillent avec les Ukrainiens pour l’éviter.
Le gouvernement russe a indiqué que la Maison Blanche a consacré plus de 200 millions de dollars au développement d’un réseau de plus de 30 laboratoires biologiques au service du Département de la Défense nord-américain.
Après le 24 février, lorsque Moscou a lancé son opération militaire en Ukraine, Kiev a ordonné la destruction précipitée des preuves d’utilisation de pathogènes particulièrement dangereux de la peste, de l’anthrax, de la tularémie, du choléra et d’autres maladies mortelles, a déclaré le porte-parole du Ministère de la Défense russe, Igor Konashénkov.
D’autre part, Nuland a informé les législateurs des ordres donnés aux ambassadeurs nord-américains pour tenter d’ajouter d’autres pays aux sanctions contre le Kremlin, bien que certains experts affirment que ces mesures punitives ont des effets dévastateurs sur l’économie mondiale.
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