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Des législateurs israéliens dénoncent l’extension d’une loi contre les palestinien

Tel-Aviv, 11 mars (Presse latine) Des législateurs israéliens ont condamné aujourd’hui l’extension d’une loi à la Knesset (Parlement) interdisant la réunification des familles palestiniennes, qualifiant cette pratique adoptée par la droite de raciste et discriminatoire.

Adoptée en 2003 à titre temporaire puis renouvelée tous les six mois, la dénommée Loi de citoyenneté interdit l’octroi automatique de ce droit aux Palestiniens qui épousent des citoyens israéliens.

C’est une norme raciste, « des milliers de personnes qui vivent dans le pays et ne nuisent pas à sa sécurité, vivent sans droits fondamentaux et sans possibilité de travailler à cause de cette loi cruelle », a écrit sur Twitter le député Ayman Odeh, leader de la Liste commune, une coalition de petits partis arabes et de gauche.

Sa collègue au sein de l’hémicycle Aida Touma-Sliman s’est également exprimée en ce sens en estimant que cette initiative était un exemple du régime d’apartheid en place.

La députée a sévèrement critiqué les partis Meretz (pacifiste) et Raam (arabe), tous deux membres de l’alliance gouvernementale, mais qui ont voté contre le projet.

Si vous faites partie de la coalition et de l’exécutif, vous êtes responsable de toutes les décisions, a déclaré Touma-Sliman.

Le législateur Esawi Frej a lui aussi estimé que cette réglementation est immorale, antidémocratique et anti-juive.

« Ce n’est pas une loi de citoyenneté, mais une loi de statut qui prive de statut et de droits fondamentaux des milliers de personnes que l’État a autorisées à entrer, mais ne leur permet pas de vivre », a dénoncé Frej sur ce même réseau social.

L’alliance gouvernementale, qui contrôle 61 des 120 sièges de la Knesset, est composée de huit formations de diverses tendances idéologiques allant de l’islamisme à la gauche et l’extrême droite, unis par leur rejet du retour au pouvoir de l’ancien Premier ministre Benyamin Nétanyahou.

Bien que Meretz et Raam aient rejeté l’initiative du gouvernement auquels ils appartiennent, mais l’extrême droite d’opposition (dont le parti Likoud dirigé par Netanyahou) a voté en faveur de la norme pour qu’elle soit adoptée.

Le regroupement familial permet à un Israélien de demander la citoyenneté pour son conjoint étranger.

peo/ode/rob 

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