Bruxelles, 11 mars (Prensa Latina) Le chef de la diplomatie de l’Union européenne (UE), Josep Borrell, a reconnu aujourd’hui des « erreurs » dans les relations avec la Russie, parmi lesquelles il a cité la promesse d’accepter l’Ukraine dans l’OTAN.
« Je pense qu’il erroné de faire des promesses que l’on ne peut pas tenir », a déclaré le haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères dans une interview accordée à la chaîne de télévision TF1, dans laquelle il a admis qu’avec cette position l’Occident avait manqué l’occasion de se rapprocher de Moscou.
En juin 2020, l’Ukraine est devenue le sixième État à avoir le statut de partenaire de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) avec des possibilités étendues.
Fin 2021, le ministère russe des Affaires étrangères a publié ses propositions sur les garanties de sécurité en Europe, dans lesquelles il a exhorté l’Occident à renoncer au déploiement d’armes nucléaires et à rapatrier celles déjà déployées.
Il a également exigé que l’Alliance atlantique revienne aux positions de 1997, arrête son expansion vers l’est et exclue l’entrée des pays de l’ancienne Union soviétique.
Pourtant, l’UE et l’OTAN ont ignoré les demandes de Moscou et l’OTAN a insisté sur son élargissement, notamment vers la Russie, projet que le Kremlin a qualifié de provocante menace directe.
C’est dans ce contexte que s’inscrivent les initiatives visant à inclure l’Ukraine dans la coalition atlantiste, ainsi que la possibilité de simplifier l’ensemble de la procédure d’adhésion de ce pays à l’Union européenne, que le Premier ministre belge, Alexander De Croo, a qualifiée aujourd’hui comme une « erreur »
Quelques instants avant le sommet informel de l’UE en France, le chef du gouvernement belge a déclaré que cette adhésion nécessiterait « beaucoup de temps et de réformes », et a noté qu’il y a des procédures de type administratif et technique, et qu’il y a également un processus politique.
Le 28 février, le président ukrainien Volodymir Zelenski a signé la demande d’adhésion de l’Ukraine à l’UE et le jour suivant, le Parlement européen a approuvé une résolution lui accordant le statut de candidat.
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