vendredi 26 juillet 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

L’extradition d’Assange vers les États-Unis entre dans la sphère politique britannique

Londres, 15 mars (Prensa Latina) L’extradition du fondateur de WikiLeaks Julian Assange vers les États-Unis entre dans la sphère politique, a affirmé aujourd’hui sa compagne, Stella Moris, après le refus de la Cour suprême britannique d’accepter un recours d’appellation.   

D’après Moris, le destin du journaliste australien, que Washington  veut juger pour avoir exposé les crimes de guerre perpétrés par des militaires étasuniens et publié des milliers de documents secrets de la diplomatie nord-américaine, est dans les mains de la ministre de l’Intérieur britannique Priti Patel.

Il s’agit d’un cas politique et elle (Patel) peut y  mettre fin, a assuré la conjointe d’Assange dans un communiqué publié quelques heures après que la plus haute juridiction du Royaume-Uni  a  annoncé qu’elle ne permettrait pas au cyber-activiste de faire appel d’une décision du Tribunal supérieur de Londres favorable à son extradition.    

La ministre de l’Intérieur, a ajouté Moris, a également  l’opportunité de mettre fin à l’attitude ridicule de son pays au niveau international, en le maintenant dans une prison de haute sécurité depuis près trois ans.

Il faut du courage politique, mais c’est ce qu’il faut pour préserver une société ouverte qui protège les journalistes des persécutions étrangères, a-t-elle souligné.

Assange est incarcéré dans la prison londonienne de Belmarsh depuis que le Gouvernement de l’Équateur lui a retiré sa protection diplomatique accordée sept ans auparavant et a autorisé la police britannique à entrer dans son ambassade à Londres pour l’arrêter le 11 avril 2019.     

Bien qu’il ne soit inculpé d’aucun chef d’accusation depuis qu’il a purgé une peine de 50 semaines de prison pour violation d’une caution en 2012, la justice britannique a décidé de le maintenir en détention jusqu’à ce que le cas d’extradition présenté par le ministère publique nord-américain soit conclu.

En décembre dernier, le Tribunal supérieur de Londres a accepté un recours déposé par les procureurs nord-américains contre la décision d’un tribunal de première instance s’opposant à l’extradition d’Assange vers les États-Unis par crainte qu’il ne se suicide en prison.

S’il est remis à la justice nord-américaine, le fondateur de WikiLeaks pourrait être condamné à 175 ans de prison, sur la base des 17 chef d’accusation retenus contre lui pour espionnage.

peo/livp/mem/nm

EN CONTINU
notes connexes