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Le Japon refuse la suspension des négociations bilatérales par la Russie

Tokyo, 22 mars (Prensa Latina) Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a repoussé mardi la décision du gouvernement russe de suspendre les pourparlers de paix bilatéraux en raison de la position de Tokyo sur le conflit entre le pays eurasien et l’Ukraine.

Lors d’une session de la Diet (parlement), le chef du cabinet japonais a dit que son pays restait prêt  à conclure un traité de paix d’après-guerre avec Moscou dans le but de résoudre le différend territorial concernant les îles Kouriles.

La décision du Kremlin a été prise en réponse aux sanctions économiques imposées par le Japon depuis le début de l’opération militaire spéciale de la Russie dans l’est de l’Ukraine.

La Russie « n’a pas l’intention de poursuivre les négociations avec le Japon sur un traité de paix, en raison de l’impossibilité d’aborder la signature d’un document fondamental sur les relations bilatérales avec un État qui adopte des positions ouvertement hostiles et cherche à nuire aux intérêts de notre pays », indique la déclaration officielle.

Parmi les autres mesures annoncées par Moscou figurent le retrait du dialogue sur les activités économiques conjointes sur les quatre îlots situés au nord d’Hokkaido, ainsi que la fin de l’exemption de visa pour les citoyens japonais dans les territoires contestés.

Avant cette récente annonce, Moscou a adopté une loi établissant une zone sans droits de douane dans les Kouriles du Sud (les Territoires du Nord du Japon pour l’homologue asiatique), également condamnée par le gouvernement japonais.

Tokyo, qui a coordonné les sanctions économiques avec les États-Unis, le Groupe des Sept et d’autres pays européens, a gelé les avoirs de 95 personnes et sociétés russes, dont le président Vladimir Poutine et son homologue biélorusse, Alexandre Loukachenko.

En outre, le gouvernement japonais a interdit l’exportation de centaines produits et de technologies qui pourraient renforcer les capacités militaires de l’Eurasie.

Le différend diplomatique concernant les îles Kouriles remonte à la fin de la dernière guerre mondiale. Les deux pays revendiquent leur domination sur les îlots et, après des décennies de pourparlers, n’ont pas réussi à conclure un accord de paix pour l’après-guerre.

jcc/acl/lcp

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