Panama City, 28 mars (Prensa Latina) Le son des klaxons, la musique contagieuse, les drapeaux cubains et les acclamations de « A bas le blocus » ont apporté un autre type de réveil à cette ville panaméenne ce dimanche.
Des passants, comme le rapporte Prensa Latina, ont applaudi au passage de la longue file de voitures sur les avenues centrales de la capitale, dans un jour d’amour pour l’île, selon les organisateurs de l’initiative en faveur d’un petit pays assiégé par la plus grande puissance du monde sans réussir à l’affamer.
La septième caravane contre la politique hostile de siège économique, commercial et financier que Washington s’acharne à intensifier contre la nation antillaise en proie à une pandémie choquante, n’a pas été un plus par rapport à ses six éditions précédentes, selon ses sponsors.
Jorge Guerra, promoteur de ces caravanes, a déclaré lors d’un rassemblement improvisé dans le parc Belisario Porras, juste à côté du buste du héros national, José Martí, que « ces actions s’organisent déjà d’elles-mêmes, avec la participation croissante d’organisations de solidarité et d’amis du Nicaragua, comme son ambassadeur ici, Marvin Ortega, entre autres ».
Lors du rassemblement, auquel ont également participé l’ambassadeur de Cuba, Lydia Margarita González, ainsi que des membres de cette légation diplomatique, le président de l’Amcrp, Humberto Pérez, a lu une déclaration dans laquelle il a également attiré l’attention sur les pratiques migratoires discriminatoires à l’encontre de ses compatriotes à l’intérieur du pays d’origine, autant qu’à l’étranger.
Ces dernières semaines, un groupe de Cubains a rencontré des difficultés lorsqu’ils ont tenté de se rendre dans des pays de la région, outre l’obligation d’obtenir un visa pour visiter ou transiter dans certains de ces pays, comme le Panama.
À cet égard, l’Amcrp a réaffirmé son soutien aux mesures visant à garantir l’émigration ordonnée et sûre des ressortissants cubains, à l’exception de celles qui les concernent.
Elle a en outre estimé que la cessation des sanctions injustes à l’encontre de la famille cubaine, la régularisation des services consulaires étasuniens à La Havane et le respect des accords migratoires qu’elle a adoptés auprès du gouvernement cubain seront les seules garanties d’une migration ordonnée et sûre.
La septième caravane en faveur de la levée du siège nord-américain obsolète contre Cuba n’avait pas de meilleur point culminant que de réunir ses participants à la Maison de la culture Cuba-Panama, La Vitrina, un espace d’échange de créateurs, mais aussi un point de rencontre pour tous ceux qui admirent la résilience d’un petit pays déterminé à construire un présent et un avenir, avec ou sans le blocus.
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