Washington, 5 avril (Prrensa Latina) Le président nord-américain Joe Biden a accusé hier son homologue russe Vladimir Poutine de crimes de guerre, bien qu’un haut fonctionnaire du Pentagone ait nié disposer de preuves vérifiées concernant les atrocités présumées commises en Ukraine.
Alors que Moscou a qualifié de provocation les vidéos et les photos diffusées sur un massacre présumé dans la ville ukrainienne de Boutcha, le mandataire nord-américain a demandé lundi de recueillir plus de détails pour un procès contre Poutine.
Biden a déclaré que les images provenant de cette région justifiaient de qualifier le mandataire russe de « criminel de guerre » pour les actions qui y auraient été commises par les forces russes.
Dans le même temps, un haut fonctionnaire du Département de la Défense a déclaré qu’ils ne pouvaient pas vérifier les atrocités commises dans la ville ukrainienne située à quelques kilomètres au nord-ouest de Kiev, a rapporté l’agence Reuters.
Le Pentagone ne peut pas confirmer cela de manière indépendante, mais nous ne sommes pas non plus en mesure de réfuter ces affirmations, a-t-il déclaré.
Dans le mème sens de cette déclaration, le porte-parole du Département d’État, Ned Price, a annoncé hier après-midi qu’il soutenait l’envoi d’une équipe multinationale avec des experts nord-américains pour recueillir et analyser des preuves des atrocités et crimes de guerre présumés perpétrés en Ukraine.
Le ministère russe de la Défense a qualifié de « provocation » les images montrant des cadavres dans les rues de Boutcha et a dénoncé qu’il s’agissait d’une « mise en scène » créée « pour les médias occidentaux ».
Selon l’entité russe, les faits « confirment de manière irréfutable que les photos et les vidéos de Boutcha sont une autre mise en scène du régime de Kiev pour les médias occidentaux, comme ce fut le cas à Marioupol avec le cas de la maternité, ainsi que dans d’autres villes ».
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