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La police israélienne arrête le gouverneur palestinien de Jérusalem

Ramallah, 5 avril (Prensa Latina) La police israélienne a arrêté aujourd’hui pendant plusieurs heures le gouverneur palestinien de Jérusalem, Adnan Ghaith, lors du quatrième jour des manifestations contre l’occupation dans la ville.

L’agence de presse officielle Wafa a précisé que des agents en uniforme avaient fait irruption dans la maison de Ghaith, située à l’est de la ville, et l’avaient conduit à un poste de police.

Plusieurs véhicules militaires et policiers ont envahi le quartier de Silwan avant d’encercler et d’attaquer la maison du maire, a pour sa part dénoncé le Centre d’information de Wadi Hilweh.

Avant de le libérer, les agents lui ont remis un ordre qui renouvelle une interdiction, vieille de trois ans, d’entrer en Cisjordanie pour les six prochains mois ou de rencontrer tout fonctionnaire de l’Autorité nationale palestinienne (ANP).

Depuis qu’il a pris ses fonctions en 2018, le fonctionnaire a été arrêté 28 fois par les forces de sécurité israéliennes.

« Nous resterons sur notre terre, incarnant notre souveraineté (à Jérusalem) », a-t-il déclaré à la presse peu après avoir quitté le poste de police.

Le raid coïncide avec les manifestations palestiniennes qui ont lieu depuis quatre jours autour de la porte de Damas, l’une des huit qui permettent l’entrée de la vieille ville de Jérusalem.

Les manifestations ont été réprimées par les troupes israéliennes qui ont arrêté des dizaines de personnes.

Les tensions se sont aggravées après la visite du ministre des Affaires étrangères israélien, Yair Lapid, encadrée d’importantes mesures de sécurité et considérée comme une provocation par les Palestiniens. 

Face à cette situation, l’ANP a condamné « les opérations de répression, d’intimidation et d’abus menées par les forces d’occupation contre les Palestiniens à Jérusalem ».

L’armée de Tel-Aviv a occupé la partie orientale de la métropole pendant la guerre de 1967, et elle maintient depuis lors son contrôle sur le territoire en dépit des résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU.

De fait, en 1980, les autorités israéliennes ont déclaré que toute la ville était la capitale éternelle et indivisible du pays, position rejetée par la communauté internationale.

Selon diverses organisations non gouvernementales, quelque 200 000 colons israéliens vivent dans cette zone et plus de 490 000 dans le reste de la Cisjordanie occupée.

peo/mem/rob

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