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Le pape exhorte à regarder le phénomène migratoire comme un signe des temps

Cité du Vatican, 6 avril (Prensa Latina) Le pape François a averti mercredi que le phénomène migratoire, plus qu’une urgence est un signe des temps et, à ce titre, doit-il être lu et interprété.

«La migration peut devenir un signe de conflit ou un signe de paix, cela dépend de l’optique de chacun », a dit le Souverain Pontife lors de l’Audience générale hebdomadaire, où il a fait mention de sa récente visite apostolique à Malta.  

De l’avis de François, ce pays insulaire de la mer Méditerranée est un endroit clé en matière d’immigration. Il s’est souvenu de sa visite au centre d’accueil « Laboratoire de la Paix Jean XXIII » où il a fait connaissance de nombreux migrants arrivés immigrés « après avoir subi des périples affreux».  

Nous ne devons pas nous lasser d’écouter leurs témoignages, car c’est le seul moyen d’échapper à la vision déformée qui se propage souvent dans les moyens de communication et reconnaitre les visages, les histoires, les blessures, les rêves et les espoirs de ces migrants, a-t-il ajouté.     

Chaque émigré est unique : il n’est pas un chiffre, c’est une personne aussi unique comme chacun d’entre nous, a exprimé le pape en notant que « toute personne a sa propre dignité, ses racines, sa culture ».

Tout en chacun est porteur d’une richesse infiniment plus grande que les problèmes qu’il entraine. Et n’oublions pas que l’Europe est faite des vagues migratoires, a souligné le pontife, en visite à Malta les jours 2 et 3 de ce mois. 

L’accueil et l’hospitalité envers les immigrés ont été les thèmes ont déterminé le séjour papal dans ce pays voisin de 316 kilomètres carrés et de 478 mil habitants, situé  à 90 kilomètres de l’île italienne de Sicile et à 288 de la Tunisie.  

« Nous avons été traités avec une étrange humanité» : telle était la divise du  trente-sixième voyage à l’étrangèr du Souverain Pontife, inspiré des mots attribuées par les Actes des Apôtres à Saint Paul qui a ainsi décrit l’aide que lui et ses compagnons ont reçue lorsque le bateau dans lequel ils voyageaient à Rome a fait naufrage en 1960.

jcc/ livp/mem/fgg

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