Buenos Aires, 11 avril (Prensa Latina) Les familles des victimes du sous-marin argentin ARA San-Juan demanderont aujourd’hui un processus impartial permettant de juger les personnes impliquées dans une affaire d’espionnage présumé, dont l’ancien président Mauricio Macri (2015-2019).
Le sous-marin, de fabrication allemande, est parti de la ville Ushuaïa, dans le sud du pays, et a perdu le contact avec la marine le 15 novembre 2017.
Dès les premiers jours, l’opération de recherche a inclus l’utilisation de technologies de pointe et la participation de 15 pays. La compagnie OceanInfinity a été recrutée pour continuer les recherches aboutissant un an après, où elle a finalement retrouvé sa trace.
Les familles des 44 officiers, décédés lors du naufrage, affrontent Macri au tribunal, en raison d’espionnages présumés à leur encontre, tandis qu’elles attendaient de nouvelles sur le sort du sous-marin.
Selon des déclarations d’une avocate qui représente les proches des victimes, Valeria Carreras, aujourd’hui se tiendra une audience par le biais de la plate-forme virtuelle Zoom, au cours de laquelle ils demanderont la séparation du juge Julián Ercolini de l’affaire.
Ercolini est devenu le juge en charge de l’affaire en février, lorsqu’il a été renvoyé au tribunal de Comodoro Py 2002, un domaine plus familier et plus favorable pour l’ancien président.
« Je me battrai pour tout ce qui nous fait vivre dans une démocratie : pour les garanties d’un juge impartial, pour l’égalité devant la loi et pour la protection de la vie privée. Je me battrai pour les proches de l’ARA San-Juan et pour tout le monde », a écrit sur son compte Twitter Carreras.
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