Quito, 13 avril (Prensa Latina) La stratégie de guerre cognitive de l’OTAN a fait l’objet d’une analyse aujourd’hui dans cette capitale dans le cadre de la clôture du Forum international : « Hugo Chávez au temps présent », qui se tient à la mémoire de l’ancien président vénézuélien.
Ledit sujet a été abordé par le psychologue Ricardo Chang devant des représentants des organisations sociales et politiques, ainsi que des responsables diplomatiques d’autres pays participant à cet événement de deux jours, organisé par la Coordonnatrice pour la paix, la souveraine, l’intégration et la non-ingérence (CPAZ).
« Nous sommes au cœur d’une dispute pour l’hégémonie mondiale hésitant entre l’empire décadent des États-Unis et les puissances émergentes comme la Russie et la Chine par la suite d’une crise qui marque une transition vers la mondialisation néolibérale et culturellement anglo-saxonne et blanche, occidentale », a exprimé le psychologue.
Cette affirmation s’inscrit dans le cadre de la conférence intitulée : « L’avènement de la guerre cognitive annoncée par l’OTAN. Sera-t-elle une nouvelle menace pour le Venezuela? ». En ce sens, a-t-il estimé que nous vivons au milieu de la fin du monde unipolaire.
Néanmoins, il a considéré que bien que nous ne pouvons pas sous-estimer les capacités des États-Unis, le déclin de l’hégémonie mondiale de ce pays du nord est dû à l’épuisement du projet du nouveau siècle états-unien.
Quant à la manière d’affronter cette puissance, en définitive, le psychologue a cru nécessaire lutter pour la paix, ce qui va au-delà de la proclamer un composant inaliénable de forces motrices de l’être humain.
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