La Havane, 14 avril (Prensa Latina) L’opération de désinformation du gouvernement des États-Unis en matière de droits de l’Homme vise à détourner l’attention de graves violations contre sa propre population, a affirmé aujourd’hui le ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodriguez.
Via son compte Twitter officiel, le ministre a rappelé que dans la nation nord-américaine mille neuf personnes ont été tuées en 2021 par des balles de la police.
Cependant, dans le rapport annuel du Département d’État nord-américain sur les droits de l’Homme dans le monde, publié récemment, Washington se dit préoccupé par d’autres pays, mais passe sous silence les problèmes internes à sa propre nation.
Les autorités cubaines ont dénoncé l’utilisation par Washington de la question des droits de l’Homme comme instrument contre des pays qui ne se soumettent pas à ses intérêts, tout en félicitant des gouvernements qui ont un mauvais bilan en la matière.
La veille, la vice-ministre des Affaires étrangères cubaine Anayansi Rodriguez a exigé que les États-Unis cessent de traiter ce fléau sur la planète par des « accusations et mensonges » et examinent comment des garanties universelles sont violées sur leur propre territoire.
Les États-Unis « sont le principal violeur des droits de l’Homme de leur peuple et d’autres nations. Il les viole de manière systématique, massive et flagrante », a écrit la fonctionnaire dans un tweet.
À cet égard, elle a souligné que les guerres déclenchées par la Maison Blanche à l’étranger, les actions subversives qu’elle promeut et finance sous différentes latitudes et le recours récurrent aux sanctions et mesures coercitives unilatérales « deviennent des violations flagrantes des droits de l’Homme de ces peuples ».
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