La Havane, 25 avril (Prensa Latina) On ne doit pas laisser de côté Cuba dans l’élaboration d’une stratégie panaméricaine en matière de santé, a déclaré aujourd’hui le ministre des Affaires étrangères Bruno Rodríguez lors de son allocution aux médias locaux et étrangers.
Le communiqué du chef de la diplomatie cubaine a été engagé à l’approche du sommet prévu en juin à Los Angeles, aux États-Unis, à partir de ce qu’il a décrit comme des points opaques, de couleur néolibérale autour des pourparlers sur un plan sanitaire et de résilience à l’égard des Amériques.
Dans ce sens, il a dit que « les tractations se garent de la coopération et du financement qui sont essentiels pour contrer les conséquences de Covid-19 ».
« Ils ne tiennent pas non plus compte des besoins réels de la population et des défaillances structurelles des systèmes de santé précaires à l’origine de nombreux décès dans l’hémisphère, les États-Unis y inclus ».
Il a acclamé que son pays, de manière modeste mais assidue, offre sa coopération sanitaire à plus de 50 pays, victimes de catastrophes naturelles et d’épidémies, et a mis en valeur les vaccins antiCovid développés sur l’île.
Il a insisté d’ailleurs sur l’Opération Miracle, qui a rendu la vue à des milliers de personnes, et sur le débrouillement cubain concernant le transfert des technologies, des vaccins, des protocoles et des traitements, tous des aspects à ne pas ignorer à l’heure de définir des politiques de santé de l’hémisphère.
Le ministre des Affaires étrangères a dénoncé l’exclusion de l’île des préparatifs du Sommet des Amériques. De plus, les États-Unis exercent une pression extrême sur de nombreux pays de la région qui s’opposent à cette exclusion.
D’autre part, M. Rodríguez a répudié la négociation d’un autre document sur la migration amorcée dans le dos de l’opinion publique internationale, qui vise à obliger les États d’Amérique latine à réprimer la migration et à absorber les émigrés que les États-Unis contournent.
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