vendredi 26 juillet 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

Des députés britanniques signent une motion contre l’extradition d’Assange

Londres, 28 avril (Prensa Latina) Jusqu’à aujourd’hui, plus de 20 députés britanniques ont signé une motion demandant à la ministre de l’Intérieur, Priti Patel, de refuser l’extradition du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, vers les États-Unis.

Le texte présenté cette semaine au Parlement par cinq législateurs prévient qu’Assange pourrait passer le reste de sa vie dans une prison états-unienne pour avoir exercé le journalisme au Royaume-Uni.

Il souligne également que son travail comprenait l’exposition des crimes de guerre et de violations des droits de l’Homme commis par l’armée nord-américaine en Irak et en Afghanistan ainsi que dans la prison de Guantanamo, et que son extradition aurait un impact « effrayant » sur la liberté d’expression.

La semaine dernière, la Cour des magistrats de Westminster a renvoyé l’ordre d’extradition à la ministre de l’Intérieur, après que le Tribunal supérieur de Londres a accepté une appellation contre le premier verdict s’opposant à ce qu’Assange soit envoyé aux États-Unis par crainte qu’il ne se suicide.

Par la suite, la Cour suprême britannique a refusé au cyber-activiste le droit de faire appel de cette décision, de sorte que l’affaire a été transmise d’office aux mains de Patel.

Le Département de la Justice nord-américain accuse le fondateur de WikiLeaks d’avoir violé la Loi sur l’espionnage en obtenant et en publiant en 2010 des documents militaires et diplomatiques secrets.

S’il est jugé et reconnu coupable par un tribunal états-unien, Assange pourrait être condamné à 175 ans de prison sur la base des 17 chefs d’accusation qui lui sont inculpés.

Suite à la décision de la justice de laisser le destin d’Assange dans les mains de Patel, des dizaines d’organisations de défense des droits de l’Homme et des syndicats de journalistes ont redoublé les demandes auprès du gouvernement conservateur britannique pour qu’il le libère d’une prison de haute sécurité de Londres où il est incarcéré depuis avril 2019. 

peo/livp/jf/nm

EN CONTINU
notes connexes