Caracas, 28 avril (Prensa Latina) Le Venezuela a demandé à l’Organisation Internationale du Travail (OIT) d’enquêter sur les conséquences et les dommages causés aux travailleurs par les mesures coercitives unilatérales imposées par les États-Unis, ont rapporté aujourd’hui des sources officielles.
Selon les informations, le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a réitéré son engagement envers la classe ouvrière lors d’une rencontre tenue la veille avec une délégation de l’organisation.
Maduro a qualifié d’excellente la conversation avec les représentants de l’organisme, qui se trouvent à Caracas dans le cadre du Forum de Dialogue Social, installé dans cette capitale depuis le 25 avril et qui prendra fin ce jeudi.
« Notre lutte sera toujours en faveur de la classe ouvrière vénézuélienne, à laquelle je suis fier d’appartenir », a souligné le chef de l’État lors de la réunion, à laquelle étaient également présents la vice-présidente exécutive, Delcy Rodriguez, le ministre des Affaires étrangères Félix Plasencia, et le ministre du Travail, José Ramón Rivero.
Rodriguez a souligné la nécessité pour les Vénézuéliens de dialoguer dans la diversité, le respect et la tolérance.
Elle a également déclaré que la tenue de ce forum répondait aux recommandations adressées au Venezuela en ce qui concerne trois conventions de l’OIT : la Convention 26, qui traite de la fixation des salaires minimums, la Convention 87 sur la liberté syndicale et la Convention 144 sur les consultations tripartite.
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