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Cuba dénonce le blocus des États-Unis lors d’un congrès syndical mondial

Rome, 7 mai (Prensa Latina) Le secrétaire général de la Centrale de Travailleurs de Cuba (CTC), Ulises Guilarte de Nacimiento, a dénoncé aujourd’hui le blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis à son pays. 

Intervenant lors de la deuxième journée du dix-huitième congrès de la Fédération syndicale mondiale, celui qui est également membre du Bureau politique du Parti communiste de Cuba a souligné que le siège de Washington contre l’île est son principal outil pour tenter de faire plier et éteindre l’esprit altruiste et internationaliste des Cubains.

Cuba vit et travaille pour son présent et son avenir, en continuant à construire une société souveraine, démocratique, d’équité et de justice sociale, à partir de la résistance créative, a-t-il déclaré.

Il a toutefois précisé que le blocus, renforcé par 243 mesures prises par l’administration Donald Trump et maintenues par l’actuelle administration Joe Biden, entraînait un niveau élevé de pénurie de produits de base, avec des prix spéculatifs qui réduisent la capacité d’achat des salariés et retraités.

Cette politique cruelle et hostile constitue une violation flagrante, massive et systématique des droits de l’Homme de toute la nation cubaine, rejetée et condamnée par la grande majorité des pays du monde et par tous ceux qui défendent la paix, la souveraineté, et l’autodétermination des peuples, a-t-il précisé.

Le blocus est un acte de génocide, un outrage à l’humanité et le principal obstacle au développement de Cuba, a déclaré Guilarte en soulignant que « dans les circonstances les plus difficiles, le peuple cubain a maintenu avec stoïcisme sa noble tradition de partage de ce qu’il a, et non de ce qu’il a en trop ».

À cet égard, il a déclaré que la collaboration médicale cubaine a servi plus d’un milliard de personnes dans 150 pays depuis le début de la révolution cubaine, sans autre engagement que de servir les plus nécessiteux, en pratiquant la solidarité par des actes et non par des paroles.

La coopération solidaire entre les peuples et leur classe ouvrière est la seule voie pour consolider la concertation politique et l’intégration, a-t-il affirmé tout en remerciant « l’amitié et le soutien moral et matériel des organisations syndicales ».

peo/oda/Fgg

 
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