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La Felap considère la posture des États-Unis contre l’agence Prensa Latina comme un affront

La Havane, 7 mai (Prensa Latina) La Fédération latino-américaine des journalistes (Felap) a qualifié aujourd’hui d’affront les actions des États-Unis qui empêchent les correspondants de l’agence d’information Prensa Latina de rejoindre leurs postes à l’ONU et à Washington.

« Deux ans est plus que suffisant pour que les correspondants de Prensa Latina aux Nations Unies, à New York, et à Washington reçoivent leurs visas pour accomplir leur travail avec l’intégrité professionnelle qui les caractérise », ont déclaré le président de la Felap, Juan Carlos Camaño, et son secrétaire général, Nelson del Castillo.

Une telle action des États-Unis semble faire partie de leur conduite honteuse contre la nation antillaise, soumise depuis plus de six décennies à un blocus criminel au détriment de son peuple combatif, ont-ils déclaré.

Camaño et Del Castillo, qui se trouvent à La Havane pour renforcer les liens avec l’Union des journalistes de Cuba (UPEC), se sont fait l’écho des revendications de l’Association des Correspondants des Nations Unies (UNCA).

La présidente de cette organisation, Valeria Robecco, a estimé que le retard d’octroi de ces visas aux journalistes cubains était inexplicable.

Elle a indiqué qu’au cours des deux dernières années, elle avait elle-même contacté la mission des États-Unis auprès de l’ONU pour s’enquérir de l’avancée des démarches de visas pour Ibis Frade et Ernesto Redonet. Cette mission a indiqué qu’ils étaient en instance administrative, puis elle a cessé de répondre aux sollicitudes de l’UNCA.

« Il n’y a aucune raison pour que le gouvernement des États-Unis cherche à influencer de manière arbitraire les affaires d’un organisme mondial, et ce afin d’empêcher une prestigieuse agence de presse de maintenir ses correspondants à son siège de New York », a par ailleurs dénoncé la Felap.

La direction de la fédération continentale a estimé qu’une telle posture des États-Unis démontrait l’hypocrisie de ce pays, alors même qu’il veut s’ériger en défenseur de la liberté de l’information et de la presse.

peo/mgt/nrm 

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