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Le président mexicain a conclu dimanche une tournée officielle en Amérique centrale

La Havane, 9 mai (Prensa Latina) Le président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, a conclu dimanche sa première visite officielle à Cuba, après s’être rendu à d’autres pays centroaméricains. 

Les dirigeants de cuba et du Mexique ont signé un accord bilatéral en signe de fraternité entre les deux pays en vue de plus fortes échanges dans des domaines éducatif, du sport, de la culture, de la formation des ressources humaines, entre autres.

Ils ont par ailleurs réaffirmé la volonté au nom de deux nations de faire face aux défis posés par la pandémie de Covid-19 et d’autres catastrophes ou épidémies.

López Obrador est arrivé à Cuba samedi après une tournée officielle en Amérique centrale et dans les Caraïbes dans le cadre de la stratégie gouvernementale qui vise à approfondir les liens avec le Sud.

Le chef d’Etat mexicain a indiqué que des accords de prestations avec des pays frères ont avaient été souscrits en mentionnant à titre d’exemple le Guatemala, où l’on a réussi à élever à 30 000 le nombre de travailleurs au Chiapas (Mexique) dans le système national de sécurité sociale; on y trouve d’ailleurs les cas du Salvador et du Honduras avec son nouveau représentant, la présidente Xiomara Castro.

Il a ajouté qu’au Belize un accord douanier avait été conclu afin de libérer les droits de douane sur un certain nombre d’exportations agricoles qui entravaient le commerce bilatéral, et avec Cuba : un accord très important sur la santé comprenant l’embauche de personnel médical et l’achat de vaccins anti-Covid-19 pour la population infantile.

Aujourd’hui, le président mexicain Andrés Manuel López Obrador a fait l’éloge de son homologue cubain, Miguel Díaz-Canel Bermúdez, qu’il a décrit comme honnête, travailleur et humanitaire, et de son leadership en tant que fonctionnaire.

Nous voulons, a-t-il insisté, « des relations d’égal à égal et nous sommes respectueux de notre souveraineté, mais il est nécessaire de réaliser l’unité de la région, du continent américain dans son ensemble. « Et c’est pour cela que nous demandons qu’aucun membre ne soit exclu au prochain sommet de Los Angeles ».

D’autre part, le Président a montré un pistolet historique qui a appartenu au Président Francisco I. Madero, qui l’a utilisé lors de la révolution de 1911, et que le regretté historien cubain, Eusebio Leal, a conservé avec beaucoup d’amour et de dévotion. L’objet emblématique a été rendu au Mexique lors de cette visite.

Obrador a mis le point final avec une réflexion à propos de la tournée qui s’est achevée hier à La Havane en avérant qu’il était très flatté par les décorations des cinq pays visités, dont celle de José Martí de Cuba, car il les a reçues au nom du peuple mexicain.

Les rapports Cuba-Mexique remontent à plus d’un siècle et il convient de noter que le pays  nord-américain a été le seul d’Amérique latine à ne pas rompre ses relations avec l’île, après que les États-Unis aient fait pression sur les gouvernements de la région pour qu’ils isolent la jeune révolution cubaine après le triomphe du 1er janvier 1959.

jcc/mgt/lma

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