La Paz, 11 mai (Prensa Latina) Le président de la Bolivie, Luis Arce, sera absent du 9e Sommet des Amériques car le considérant comme une réunion exclusive qui ignore les valeurs de son pays et ceux de la région.
La décision de Washington a été rejetée par les dirigeants et les gouvernements du continent et par des organisations internationales telles que la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) et la Communauté des Caraïbes (CARICOM).
Le président bolivien a dit que son pays « fonde ses relations internationales sur la Diplomatie des Peuples, avec l’inclusion, la solidarité, la complémentarité, le respect de la souveraineté, l’autodétermination et la construction collective de la Culture du Dialogue et de la Paix ».
La réunion hémisphérique se tiendra dans la ville de Los Angeles du 6 au 10 juin, avec un ordre du jour qui abordera les questions liées aux migrations et à la santé, des points sur lesquels les nations exclues ont beaucoup à apporter.
L’annonce du président bolivien de ne pas participer à la réunion remet en cause sa légitimité, dont le président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, sera également absent pour la même raison.
Les pays de la Communauté des Caraïbes pourraient par ailleurs être absents de la réunion, plusieurs de leurs dirigeants ayant fait part de leur mécontentement. Les premiers ministres d’Antigua-et-Barbuda, Gaston Browne, de Trinité-et-Tobago, Keith Rowley, et de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Ralph Gonsalves, ont exprimé leur mécontentement face au refus de la Maison Blanche d’inviter Cuba, le Nicaragua et le Venezuela.
Les analystes politiques se demandent quel genre de Sommet des Amériques se tiendrait à Los Angeles en l’absence de tant de pays, mais Washington, par son silence, semble minimiser l’importance des événements.
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