Paris, 11 mai (Prensa Latina) Le manque de précipitations au cours de premiers mois de 2022 a placé certaines régions de La France dans la pire sécheresse depuis 25 ans, a annoncé aujourd’hui la présidente de la Fédération Nationale de Syndicats Agricoles (Fnsea).
Les données récentes du service météorologique (France Météo) dévoilent que 10 provinces ont déjà dépassé le seuil d’alerte et que le déficit pluviométrique au niveau national s’est élevé à 40% entre janvier et mars.
Lors de déclarations à la radio nationale française, Lambert a exprimé ses craintes quant à l’impact du manque de pluie sur les cultures, notamment « les céréales, le blé, l’orge, qui ont été plantés en octobre et novembre ». Cette situation se produit à un moment où « tout le monde s’attend à ce que nous produisions davantage car l’Ukraine et la Russie n’accomplissent pas » leurs livraisons de grains.
Dans certaines provinces, des mesures ont déjà été prises pour restreindre l’utilisation de l’eau dans des travaux agricoles, ce qui pourrait gravement affecter la production de fourrage et de céréales pour le bétail, en raison d’une estimée réduction de moitié des récoltes dans certaines régions.
À ce sujet, Lambert a souligné que « le prix du blé a doublé ces derniers mois, notamment en raison du conflit entre la Russie et l’Ukraine, et que de grandes sécheresses sont également prévues au Maroc, en Espagne, au Portugal et en Grèce ».
Pour faire face à cette situation, le gouvernement a annoncé le doublement du budget destiné à aider les agriculteurs à affronter le changement climatique, le faisant passer de 20 à 40 millions d’euros, ainsi que l’autorisation aux agences de l’eau de dépenser 100 millions d’euros supplémentaires pour créer des réservoirs.
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