La Havane, 18 mai (Prensa Latina) Le 9e Sommet des Amériques, dont les préparatifs avancent aujourd’hui aux États-Unis, se réunira sans aborder ni répondre à des questions si importantes au sein la région, d’après une source du ministère cubain des Affaires étrangères.
Selon le vice-ministre des affaires étrangères Carlos Fernández de Cossío, la rencontre prévue en juin ne passera pas en revue des sujets comme le racisme, les droits des femmes et la marginalisation.
D’autre part, le débat sur l’inégalité d’accès aux services de santé ou les effets des mesures coercitives sur les pays ne sera pas non plus à l’ordre du jour, a indiqué le représentant du gouvernement.
Selon le ministre adjoint des affaires étrangères, la position officielle de Washington est axée sur le fait d’exclure Cuba du sommet.
« Si un pays n’a pas la capacité d’assurer la participation de l’ensemble, il ne doit pas assumer l’engagement de tenir un sommet sur son territoire », a souligné M. Fernández de Cossío sur l’émission de télévision Mesa Redonda.
Selon Fernández de Cossío, les États-Unis maintiennent une politique d’hostilité à l’égard de Cuba, visant à modifier l’ordre économique et social, à isoler la nation caribéenne sur la scène internationale et à animer une campagne permanente de discrédit.
Lundi dernier, Washington a annoncé des mesures de flexibilité supposée avec La Havane, considérées comme « un pas limité dans la bonne direction », car elles ne modifient pas le blocus imposé par les États-Unis depuis plus de six décennies, ni « l’inclusion frauduleuse sur sa liste de pays soutenant le terrorisme », a souligné le vice-ministre des Affaires étrangères, ni la majorité des clauses coercitives de pression maximale en vigueur depuis l’administration de Trump et percutant énormement le peuple cubain.
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