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L’Église orthodoxe apporte son soutien à une enquête sur l’assassinat d’une journaliste palestinienne

Ramallah, 22 mai (Prensa Latina) Le Patriarcat orthodoxe grec de Jérusalem a confirmé aujourd’hui son soutien à une enquête sur l’assassinat de la journaliste palestinienne Shireen Abu Akleh, décédée alors qu’elle couvrait un raid des troupes israéliennes en Cisjordanie.

L’archevêque Aristarchos de Constantine, secrétaire général du Patriarcat, a déclaré qu’il soutiendrait tous les efforts pour rendre justice, selon l’agence de presse officielle Wafa.

Tant le Gouvernement que les partis politiques palestiniens ont accusé Tel-Aviv du nouveau crime perpétré le 11 mai dernier.

L’Autorité nationale palestinienne a annoncé une enquête sur cette affaire et a invité des organisations internationales de défense des droits de l’Homme à y participer, mais a catégoriquement rejeté une enquête menée conjointement avec Israël.

La mort de la journaliste a provoqué une vague de condamnations internationales contre Israël, y compris de ses alliés.

Plus de 120 artistes, dont Susan Sarandon, Mark Ruffalo et Roger Waters, ont réclamé des sanctions contre Israël.

Nous sommes profondément troublés par ce crime, note une missive, paraphée également par le musicien nord-américain Tom Morello et les réalisateurs de cinéma espagnol Pedro Almodóvar et britannique Ken Loach.

La lettre est également signée par Mike Leigh, Tilda Swinton, Asif Kapadia, Miriam Margolyes, Carol Morley, Boots Riley, Jim Jarmusch, Steve Coogan, Naomi Klein, Hany Abu Assad et Peter Gabriel, entre autres.

La semaine dernière, le quotidien israélien Haaretz a révélé que l’armée avait refusé d’ouvrir une enquête criminelle sur les circonstances de la mort de Shireen Abu Akleh.

Selon le journal, Yifat Tomer Yerushalmi, défenseure générale du corps militaire, a décidé d’arguer du fait qu’il n’y a pas de soupçon de crime après avoir interrogé les militaires concernés.

Bien que le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, ait d’abord blâmé des miliciens palestiniens pour sa mort, d’autres responsables de son cabinet, dont le ministre de la Défense Benny Gantz, ont admis qu’ils ne savaient pas qui lui avait tiré dessus.

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