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Soutien au Pacte historique en Colombie

Bogota, 22 mai (Prensa Latina) Il ne reste aujourd’hui qu’une semaine avant les élections présidentielles en Colombie et la formule du Pacte historique, composée de Gustavo Petro et de Francia Márquez, est la favorite pour les remporter.

À propos de ce processus, Alirio Uribe, représentant élu à la Chambre de Bogota pour cette force politique, composée des secteurs sociaux et politiques les plus divers, a exprimé à Prensa Latina son optimisme et dans le même temps sa préoccupation.

« Tout indique que nous pouvons gagner au premier tour. À Bogota, nous avons 55 pour cent des intentions de vote, alors tout est prêt pour le 29 (mai) prochain », a expliqué Uribe qui est par ailleurs membre du Pôle Démocratique Alternatif.

L’avocat et politicien colombien a fait remarquer à Prensa Latina qu’ils craignaient que les uribistes (les partisans de l’ancien président de droite Alvaro Uribe) n’acceptent pas les résultats des élections du dimanche 29 mai. « L’uribisme va soudainement dire que nous avons organisé une fraude et c’est pourquoi nous appelons à l’action », a-t-il assuré.

« Le peuple est déterminé à changer ce pays, cela n’a pas de revers, nous allons gagner, je crois au premier tour, et si ce n’était pas le cas, nous gagnerons au deuxième et tous les sondages nous favorisent », a-t-il déclaré.

Alirio Uribe, qui a été membre pendant 23 ans du collectif d’avocats José Alvear Restrepo, vice-président de la Fédération internationale pour les droits de l’Homme de 1998 à 2006, a également été juge du tribunal permanent des peuples dans des procès éthiques contre des entreprises étrangères pour violations des droits de l’Homme, a assuré que les gens dans la rue disent qu’ils vont voter pour Petro et Francia.

« Le problème est que ceux qui ont gouverné pendant 200 ans, qui ont créé un État mafieux, ne vont pas dire que nous avons gagné en toute franchise, alors nous appelons les observateurs internationaux et les organismes tels que les Nations Unies, entre autres, à vérifier la transparence des élections », a-t-il manifesté.

Lors des élections prévues dimanche prochain, l’électorat élira le président et le vice-président du pays pour la période 2022-2026.

La formule gagnante doit obtenir la moitié plus une voix du total des suffrages valides, sinon un second tour aura lieu le 19 juin entre les deux candidats ayant obtenu le plus grand nombre de voix.

Celui qui remportera la victoire à ces élections décisives gouvernera pour une période de quatre ans sans droit de réélection.

peo/Jha/otf

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