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Une marche de la droite israélienne à Jérusalem déclenche de violents affrontements

Tel-Aviv, 29 mai (Prensa Latina) De violents affrontements ont éclaté aujourd’hui lorsque des milliers de colons et de membres de la droite israélienne ont traversé des quartiers palestiniens de la vieille ville de Jérusalem en scandant « mort aux Arabes » et « brûlez leurs villages ».

Des télévisions régionales ont montré des images de heurts dans les ruelles de cette zone de la ville, occupée par Israël depuis la guerre de 1967.

Ces derniers jours, l’Autorité nationale palestinienne a mis en garde contre les conséquences de la Marche des drapeaux, lancée par la droite israélienne et approuvée chaque année par le gouvernement en place.

Le parcours a traversé à cette occasion le quartier musulman de la vieille ville et la porte de Damas, un fait que les arabes considèrent comme une provocation manifeste.

Lors d’un combat, on a vu un Israélien utiliser du gaz lacrymogène contre une Palestinienne.

De jeunes Israéliens ont également été vus en train de déchirer un drapeau palestinien devant la porte de Damas, où des centaines de Juifs se sont rassemblés et ont commencé à chanter « mort aux Arabes, mort aux Arabes ».

« Chaque année, ils viennent ici et nous provoquent. Mais cette année, c’est pire. On sent comme un défi », a commenté un passant palestinien cité par la version électronique du journal The Times of Israel.

La police israélienne a également attaqué de nombreux Palestiniens, pour la plupart des jeunes qui sont sortis pour affronter les marcheurs.

Selon des rapports préliminaires du Croissant-Rouge, au moins 40 personnes ont été blessées par des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes.

De son côté, la chaîne de télévision Al Jazeera a rapporté que les policiers avaient arrêté un nombre indéterminé de Palestiniens, dont plusieurs mineurs.

La violence s’est rapidement propagée dans la Cisjordanie occupée, où des dizaines de milliers de Palestiniens sont sortis protester et ont été réprimés par les forces de sécurité de Tel-Aviv.

Peu avant le début du défilé, le Premier ministre israélien d’extrême-droite, Naftali Bennett, a mis de l’huile sur le feu en défiant à nouveau l’ONU et la communauté internationale après avoir rejeté toute division de Jérusalem, dont la partie orientale est considérée comme la capitale du futur État palestinien. Jérusalem restera une ville unie pour toujours, a promis Bennett, dirigeant du parti Yamina, très lié aux colons juifs.

Ces déclarations ont été condamnées par le porte-parole du Président palestinien, Nabil Abu Rudeina.

« La sécurité et la stabilité dans notre région ne sont pas possibles tant qu’Israël poursuit sa guerre contre notre peuple, sa terre et ses lieux saints, et qu’il agit comme un État au-dessus des lois », a-t-il averti.

peo/jcm/rob 

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