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Ramonet prédit l’échec des États-Unis lors du Sommet des Amériques

Paris, 31 mai (Prensa Latina) L’intellectuel franco-espagnol Ignacio Ramonet a estimé aujourd’hui que le IXe Sommet des Amériques, prévu à Los Angeles en juin, est voué à l’échec en raison de la posture d’exclusion des États-Unis à l’encontre de Cuba, du Venezuela et du Nicaragua.

Il est évident que ce sommet se présente mal, et on peut d’ores et déjà dire qu’il s’agit d’un échec diplomatique de l’administration du président Joseph Biden, qui une fois de plus déçoit par son action, a-t-il estimé lors d’un échange avec Prensa Latina.

Selon le journaliste et écrivain de renom, avec son insistance à voulior marginaliser Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, Washington perd l’occasion d’organiser un forum réussi, avec des thèmes à l’ordre du jour tels que l’émigration et la santé.

Ce qui a finalement été obtenu c’est un mouvement de solidarité avec ces pays et de rejet face à la position de Washington, en plus des déclarations de principe comme celles du président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, qui a assuré qu’il ne se rendrait pas à un sommet exclusif, a-t-il souligné.

Ramonet a également souligné la position en faveur de l’inclusion par les membres de la Communauté des Caraïbes (Caricom) et de gouvernements tels que la Bolivie et le Honduras.

Je pense que 17 ou 18 pays pourraient être absents de la réunion à Los Angeles, a-t-il commenté dans cette capitale, où il a participé la veille à un hommage à l’Unesco à l’historien de La Havane Eusebio Leal (1942-2020).

L’intellectuel a noté que l’administration Biden a fait ces derniers jours quelques gestes d’allégement du blocus et des sanctions qu’elle impose à Cuba et au Venezuela, mesures manifestement insuffisantes.

En ce qui concerne l’île caribéenne, bloquée par les États-Unis depuis plus de 60 ans, Ramonet a plaidé pour un changement de posture de Washington, dont il pense qu’il bénéficierait au propre pays nord-américain.

Je soutiens la thèse que les États-Unis devraient avoir toutes sortes d’accords avec Cuba en fonction de leurs propres intérêts, étant donné que la nation antillaise ne lui crée aucun problème, parce qu’il est un voisin sérieux et stable, sans les défis comme la violence, le trafic de drogue ou la criminalité, a-t-il manifesté à Prensa Latina.

À cet égard, il a insisté sur le fait que la Maison Blanche ne se contente pas d’organiser un Sommet des Amériques voué à l’échec, mais qu’elle perd une occasion sur le continent de relever des défis communs.

L’administration démocrate déçoit une fois de plus de nombreux observateurs à travers le monde, a déclaré Ramonet.

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