Nations Unies, 3 juin (Prensa Latina) Le représentant permanent de Cuba auprès des Nations Unies, Pedro Luis Pedrosos, a souligné que son peuple souffre des effets génocidaires du blocus des États-Unis qui frappe aujourd’hui avec force chaque secteur de ce pays des Caraïbes.
Sur son compte Twitter officiel, l’ambassadeur a également fait écho à une déclaration faite par l’avocat nord-américain d’origine cubaine Alfred de Zayas, un ancien expert indépendant de l’ONU pour la promotion d’un ordre international démocratique et équitable.
Comme l’a souligné De Zayas, les sanctions économiques tuent et cela a été démontré de manière empirique par les rapporteurs et les agences de l’organisme multilatéral.
Mais les « assassins » ne sont jamais punis et leurs régimes de sanctions continuent de tuer les plus vulnérables dans de nombreux pays, a regretté l’avocat nord-américain sur Twitter.
Depuis le début de la pandémie de Covid-19, les plus hautes autorités des Nations Unies ont appelé à la levée ou à l’allégement des sanctions et des mesures coercitives unilatérales imposées à d’autres pays.
Ceci dans le but de faciliter l’accès aux fournitures de santé, à l’aide médicale et à la nourriture, entre autres.
Malgré les appels des autorités de l’ONU et les revendications de ses pays membres, les États-Unis persistent à maintenir leur politique de harcèlement et de sanctions contre Cuba, voire à la renforcer.
Aujourd’hui, le blocus imposé par Washington à l’île caribéenne apparaît comme le système de sanctions unilatérales le plus injuste, le plus sévère et le plus long appliqué à l’encontre d’une nation.
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