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Moscou et l’Amérique latine cherchent des alternatives aux sanctions anti-russes

Moscou, 6 juin (Prensa Latina) Le directeur pour l’Amérique latine du ministère russe des Affaires étrangères, Alexander Schetinin, a noté lundi que son pays et les nations de cette région travaillaient à l’établissement de relations de correspondance directe entre leurs banques.

Le fonctionnaire a repéré que l’objectif était d’introduire des mécanismes financiers alternatifs à ceux de l’Occident pour la mise en œuvre de la coopération commerciale et économique bilatérale avec une réduction des risques des plus de 10.000 sanctions mises en œuvre contre ce pays.

Dans une interview à l’agence de presse TASS, Schetinin a affirmé que parmi les initiatives envisagées figuraient les paiements sans espèces et l’établissement de relations directes de correspondant entre les banques russes et latino-américaines.

Il a expliqué que Moscou abordait  ces approches auprès des partenaires régionaux dans des formats bilatéraux et multilatéraux, notamment de manière à aligner les intérêts des espaces d’intégration eurasien et latino-américain.

« En même temps, nous sommes réalistes. Nous tenons compte des intérêts des partenaires, de leur expérience et, bien sûr, nous nous concentrons sur le résultat : la formation d’un environnement propice à une coopération économique et technologique mutuellement bénéfique », a-t-il fait remarquer.

Le fonctionnaire a dit que les principes du gouvernement des Etats-Unis à l’égard des autorités vénézuéliennes avaient changé dès que la guerre économique déclenchée par Washington contre la Russie avait porté atteinte à ses intérêts.

« Le fait que les Etasuniens aient pris contact directement avec Caracas dans les conditions actuelles montre clairement l’opportunisme de leur politique étrangère ».

Selon Schetinin, toute l’intégrité de la Maison Blanche s’est effondrée dès que la guerre économique déclenchée contre la Russie a eu un impact sur l’économie nord-américaine elle-même.

« Ce n’est qu’un exemple des actions de Washington ayant mené à un déséquilibre sur le marché mondial de l’énergie », a-t-il ajouté.

Il a précisé que les résultats des échanges entre Moscou et Caracas montraient que les autorités vénézuéliennes « comprenaient parfaitement qui est qui ».

En plus,  l’interaction entre les deux pays se poursuit et se développe indépendamment des sanctions, que ce soit contre le Venezuela ou la Russie.

En ce qui concerne son pays, les États-Unis devraient lever les mesures restrictives unilatérales contre le gouvernement du président vénézuélien Nicolás Maduro, et les relations entre les pays devraient être normalisées sur la base de l’égalité.

Il a rappelé que c’est Washington qui avait détruit la coopération autrefois efficace avec Caracas dans le domaine de l’approvisionnement énergétique en donnant comme exemple l’expulsion de la nation sud-américaine de l’infrastructure financière internationale.

Et puis, le Venezuela a été privé d’actifs étrangers, de possibilités de compenser les pertes subies par des prêts sur le marché international et, pendant la pandémie de Covid-19, le régime de sanctions de la Maison Blanche n’a pas été affaibli.

jcc/jf/mml

 
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