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Mise en garde par la suite des attaques contre l’industrie pétrolière libyenne

Tripoli,  13 juin (Prensa Latina) Le ministère libyen du pétrole et du gaz a appelé lundi tous les acteurs politiques à éviter d’attaquer les puits et les installations du secteur, qui représente la principale ressource économique du pays et sa première source de revenus.

 

Le blocus de l’industrie pétrolière porte atteinte directement à la population libyenne, a affirmé le ministère dans un communiqué, au cœur du conflit politique dans le pays nord-africain qui compte deux premiers ministres.

Le ministère a annoncé d’ailleurs la création d’un comité chargé de rencontrer des personnalités publiques, des chefs tribaux et des chefs de milice de maintes régions pour expliquer la situation et tenter d’entraver de telles fermetures.

Le ministère a exprimé son « extrême préoccupation et son inquiétude » face aux propos et annonces de la part par divers groupes politiques et sociaux concernant la fermeture d’autres champs et ports pétroliers.

À cet égard, il a souligné qu’une telle stratégie lésait le secteur pétrolier libyen sur les marchés mondiaux en raison de l’incapacité à remplir ses obligations tout en endommageant les dépôts, les infrastructures et les installations de surface du pays.

Il est urgent de « donner la priorité aux intérêts du pays, d’alléger les souffrances des citoyens et d’éloigner la Libye de la faillite et de la dépendance vis-à-vis de la Banque mondiale », indique le texte.

Après une année de calme relatif, les craintes d’une nouvelle flambée de violence se sont accrues depuis le début du mois de février, lorsque le Parlement a nommé Fahi Bashagha au poste de Premier ministre par intérim en remplacement d’Abdul Hamid Dbeibeh, qui a refusé de céder le pouvoir avant la tenue d’élections.

Le conflit entre Dbeibeh et Bashagha a pour toile de fond la fracture entre l’est et l’ouest de la Libye.

La Libye est plongée dans une spirale de violence depuis le renversement de Mouammar Kadhafi en 2011, à l’issue d’une guerre soutenue par les membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, dont les États-Unis, la France et le Royaume-Uni.

jcc/jf/rob

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