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Plus d’un millier de civils pourraient être détenus dans l’usine de Lugansk

Kiev, 15 juin (Prensa Latina) Le vice-ministre de l’Intérieur de la République populaire de Lougansk, Vitali Kiseliov, a dit que jusqu’à 1 200 civils pourraient être détenus par les combattants ukrainiens dans l’usine Azot de Severodonetsk.

Parmi les civils se trouvaient environ 127 enfants qui ont été retenus de force depuis longtemps, dépourvus d’eau, de nourriture et de médicaments.

Kiselyov a souligné qu’il y avait des bunkers souterrains et des couloirs de communication technique dans l’usine métallurgique où les otages pourraient être détenus.

L’armée ukrainienne a demandé mardi à la partie russe de dresser un corridor humanitaire vers la ville de Lisichansk, contrôlée par Kiev. Le vice-ministre de la LPR a averti que cela donnerait la possibilité aux combattants ukrainiens de s’échapper d’Azot en se faisant passer pour des civils.

Il a indiqué que jusqu’à 2 500 militaires se trouvent dans la zone industrielle de Severodonetsk, dont près d’un quart sont des mercenaires étrangers.

Les forces russes et de la LPR ont annoncé l’ouverture d’un corridor humanitaire pour évacuer les civils de l’usine chimique d’Azot mercredi matin, selon le Centre de surveillance de la défense nationale russe.

Selon le chef du centre, le colonel général Mikhail Mizintsev, l’opération humanitaire, qui durera jusqu’à 20 heures, permettra le transfert de ces personnes vers la ville de Svatovo, également en RPL.

Le haut commandant militaire a également souligné que, comme dans le cas de Mariupol, Moscou accordait la préservation de la vie et le respect de toutes les règles de la Convention de Genève sur le traitement des prisonniers de guerre.

Il a commenté que Kiev s’était adressé à la partie russe pour lui demander d’organiser le corridor humanitaire entre l’usine d’Azot et la ville de Lisichansk, sous le contrôle des forces ukrainiennes.

« Nous considérons l’appel de la partie ukrainienne au prétendu sauvetage de civils comme une tentative de retirer les unités survivantes de l’encerclement », a-t-il averti.

Il a précisé qu’une évacuation sûre dans cette direction n’était pas possible car le 13 juin, sur ordre des autorités de Kiev et afin d’empêcher le retrait de leurs propres troupes, les forces armées ukrainiennes avaient fait sauter le dernier pont sur le fleuve Seversky Donets en direction de Lisichansk.

jcc/oda/mml

 
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