Erevan, 17 juin (Prensa Latina) L’infrastructure militaire de l’OTAN se rapproche des frontières de la Russie et du Bélarus et accroît sa présence dans notre région, a répliqué vendredi le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Nikolai Patrushev.
Lors d’une réunion auprès de ses homologues de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) ici, le haut fonctionnaire russe a mis en garde contre une détérioration significative de la situation sécuritaire dans la région de l’Europe de l’Est.
« L’un des aspects clés de la ligne agressive poursuivie par les États-Unis et leurs alliés a été l’expansion irréfléchie de l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique Nord) ».
Il a averti qu’en dépit des assurances politiques exprimées par ce bloc militaire, l’infrastructure de l’OTAN s’était déplacée très près des frontières de la Russie et du Belarus.
L’Alliance renforce sa présence militaire dans la région, modernise ses armes et ses installations à un rythme accéléré et mène de nombreux exercices sur le flanc occidental de l’OTSC (Arménie, Belarus, Kazakhstan, Kirghizstan, Russie et Tadjikistan).
« Il est clair que l’OTAN considère la région de l’Europe de l’Est comme le théâtre le plus probable d’opérations militaires », a manifesté Patrushev, qui a retenu l’attention sur les exercices Defender Europe 2022 organisés en mai dans 19 États européens avec la participation de 18 000 militaires.
Selon lui, l’Alliance atlantique est utilisée comme un instrument de politique étrangère agissant de manière très agressive et exacerbant un environnement international de sécurité déjà difficile.
Lors de la réunion à Erevan, les représentants des États membres de l’OTSC ont convenu d’organiser des exercices militaires conjoints en 2023, a rapporté le Conseil de sécurité russe.
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