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Des syndicats de journalistes demandent la libération d’Assange

Genève, 22 juin (Prensa Latina) Une quinzaine de représentants d’associations et de syndicats de la presse ont appelé aujourd’hui depuis cette ville les autorités britanniques à libérer immédiatement et sans conditions le fondateur de WikiLeaks Julian Assange. 

Nous demandons que Julian Assange soit libéré, réhabilité et remis à sa famille, et qu’il puisse enfin vivre normalement, a déclaré Dominique Pradalié, président de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), a rapporté l’agence de presse AFP.

Plus de 600 000 journalistes de 140 pays font partie de la FIJ.

Si Julian Assange est extradé, cela créera un précédent très dangereux pour la liberté de la presse, a déclaré Mika Beuster, co-président de l’Association des journalistes allemands, qui compte 30 000 membres.

En extradant Assange, nous prenons la démocratie en otage, a déclaré Pierre Ruetschi, directeur du Club de la presse suisse.

Le 17 juin, le gouvernement britannique a annoncé avoir signé le décret d’extradition vers les États-Unis de l’Australien de 50 ans, détenu depuis trois ans à la prison de haute sécurité de Belmarsh, près de Londres.

Si Assange est poursuivi aux États-Unis, il risque 175 ans de prison pour avoir publié en 2010 sur son site WikiLeaks plus de 700 000 documents confidentiels sur les activités de l’armée nord-américaine, notamment en Irak et en Afghanistan, ainsi que des câbles diplomatiques.

Il a été inculpé aux États-Unis pour espionnage en mai 2019, en vertu d’une loi votée en 1917 pour empêcher la divulgation d’informations confidentielles en temps de guerre.

Le fondateur de WikiLeaks a été arrêté par la police britannique en 2019 au sein de l’ambassade de l’Équateur à Londres, où il s’était réfugié pendant sept ans, jusqu’à ce que le nouveau président du pays sud-américain de l’époque, Lenin Moreno, lui retire l’asile politique.

peo/mgt/Gfa 

 
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